Samedi 8 février, avant le pétard mouillé qu’on a essayé de nous faire fumer avec le soi-disant ObamaGate, se tenaient au Warner Theater de Washington D.C., les BET Honors.
Cette cérémonie récompense les contributions dans le domaine de la musique, la littérature et du cinéma des personnalités afro-américaines. À l’honneur cette année, Berry Gordy, le fondateur du label Motown et Aretha Franklin qu’on ne présente plus ou encore le rappeur-acteur-producteur Ice Cube.
Berry Gordy
Ice Cube & sa femme Kimberly Woodruff
Cette année, un tapis rouge pas très folichon car peu de stars féminines, à l’exception de celles sur scène, qui pour l’occasion ont fait le déplacement.
Il y a quand même eu de quoi se réjouir avec Jennifer Hudson qui n’en finit pas de nous ravir, dans sa robe péplum Balmain blanche dont le décolleté profond laissait les dessous apparents. Détail pouvant dérouter mais à éviter lorsqu’on a une trop forte poitrine pour ne pas tomber dans la vulgarité. La miss a ainsi ajouté un peu de folie à sa tenue et le tout, coiffure y compris est surprenant et épicé juste comme il faut.
Pas de surprise en revanche pour Janelle Monae qui nous a ressorti un de ses looks de matador avec un spencer très travaillé sur sa traditionnelle chemise blanche sur pantalon taille haute noire, il ne lui manquait que la cape rouge!
Du rouge on a vu en constatant que la gospel singer Karen Clark Sheard, alors que sa robe à paillettes grise n’était pourtant pas du plus mauvais goût, se permettait encore d’arborer non seulement un carré plongeant plus du tout d’actualité mais aussi un mélange roux-blond tout aussi passé!!! Chanter à la gloire du Seigneur n’est pas une excuse pour faire ce genre d’erreur Madame!
Tamar Braxton quant à elle s’est donnée dans la dentelle et a eu la sagesse de ne pas en rajouter dans la bagatelle car sa robe, parsemée de broderies et de pierres incrustées suffisait amplement.
Des pierres étaient également incrustées sur la robe blanche d’Aretha Franklin à qui va malheureusement être le carton rouge de la soirée, nous obligeant à être RESPECTful face à une telle légende. Jugez par vous même… Bien sûr, on peut évoquer l’âge et la perte du poids, néanmoins est-il raisonnable de laisser deviner cette poitrine qui a perdu le combat contre la gravité ? On fera l’impasse sur les bras qui méritaient eux aussi d’être dissimulés. Il n’empêche qu’on est très contentes de la voir aussi souriante, silhouette depuis un petit moment allégée, ce qui nous rassure sur sa santé.
Carton rouge aussi à Bobby Valentino pour son jean et ses Jordan car tous les hommes présents, et y compris ceux avec une bien plus grande street crédibilité, ont fait l’effort d’être Dressed to impress (comme Ludacris). Il aurait également pu nous éviter la chemise ouverte et chaines en or qui brillent sur un torse protéiné!!!
Niveau chiffon celle qui a donné à tout le monde le tournis mais pas sur le tapis c’est Mariah Carey. Sur le piano alors qu’elle chantait, le décolleté de sa robe de velours noir, soutenu par une discrète chaînette dorée, dévoilait largement les attributs dont la nature, ou sa cousine germaine, la chirurgie, l’a très généreusement pourvue. Quand on y ajoute les longs gants noirs et la mèche qui recouvre une partie du visage, il n’y avait guère que la couleur de la robe pour retenir Jessica Rabbit de crier "ooooou la copieuse" !!! Eh oui, elle sait comment attirer l’attention notre diva Mimi et une fois de plus on ne peut que s’incliner et dire mission accomplie…
#Shona
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