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Le Belge et son testament : la vie numérique après la mort

Publié le 24 janvier 2014 par Questions Capitales

Les médias sociaux occupent une place de plus en plus grande dans la vie de bon nombre de nos concitoyens.  Mais, tout comme la vie réelle, la vie virtuelle a une fin. Qu’en savent nos compatriotes?

Facebook… et la mort
La moitié (51 %) de nos compatriotes savent que Facebook ne clôture pas automatiquement un compte à la mort de son titulaire.  Presque autant de gens (45 %) ne connaissent pas la réponse à cette question.  Cela n’étonnera personne que la connaissance au sujet de la vie numérique après la mort réelle baisse avec l’âge. Chez les quadragénaires, presque les trois quarts (72 %) donnent une bonne réponse, alors que 82 % des octogénaires n’ont aucune idée de la réponse.  Ici aussi, les personnes qui gagnent plus ont un meilleur score que les personnes à faibles revenus.

Notre vie numérique
La vie “numérique” ne se limite pas à Facebook, loin s’en faut.  De nos jours, nous réglons un grand nombre de nos affaires – y compris les affaires bancaires – via l’ordinateur.  L’accès à ces comptes doit bien sûr rester confidentiel, mais une fois que la personne a disparu, comment les proches peuvent-ils avoir accès à tous ces comptes ?  La création d’un classeur ou d’un dossier numérique peut épargner pas mal d’ennuis et de soucis à vos proches. Pourtant, seuls 17 % de nos compatriotes ont créé un tel dossier numérique.  Trente-deux pour cent sont d’avis de le faire, 37 % n’y pensent pas.
Nous vivons dans un monde toujours plus “numérique”, mais seulement 2 % de nos compatriotes ont rédigé un ” testament numérique”.  Un testament numérique décrit ce qu’il y a lieu de faire avec vos biens numériques après votre mort.  Il s’agit entre autres de photos, vidéos, documents, musique, comptes e-mail, profils sociaux comme Facebook, Twitter et LinkedIn, et accès à des magasins numériques. Six Belges sur 10 (61 %) ne sont pas d’avis de rédiger un tel testament.

Celui qui fait son testament, le fait dans le but que tout se déroule comme prévu après son décès. On le fait également pour épargner des problèmes à ses proches. Dans la même perspective et dans le même but, il est donc recommandé de créer un dossier ou un classeur (numérique) contenant des documents importants (assurance-vie, données bancaires, …) Ces documents joueront un rôle important au moment de la succession. Pourtant, seuls 16 % des répondants ont créé un tel dossier. Près d’un tiers (31 %) ne pensent même pas le faire un jour. Il peut également être utile d’inclure dans ce dossier une liste complète des comptes, logins, mots de passe, etc. ne fût-ce que pour des raisons financières.

Le coffre numérique
Un coffre sert à protéger des objets de valeur.  Les objets numériques de valeur ont leur place dans un coffre numérique ou digital. C’est la manière idéale de protéger son existence virtuelle. [Renvoi au site Internet de DLL ou non ? (https://moncoffredigital.be/  ] Dans un tel coffre, chaque bénéficiaire a seulement accès aux dossiers qui le/la concernent, sans que les autres bénéficiaires soient au courant. Seuls 27 % des répondants estiment que les documents importants doivent être conservés dans un coffre numérique, un plus grand pourcentage de gens (38 %) ne sont pas de cet avis.  Nous croyons cependant qu’un nombre de plus en plus important de nos concitoyens comprendront à l’avenir l’intérêt et l’importance d’un tel coffre digital.

Que savent les Belges de leur liberté en matière de partage de leur fortune ? C’est ce que nous allons examiner maintenant.

Consulter les résultats complets de l’enquête via ce lien:  http://365analytics.com/public/legacy13/FR/


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