Depuis quelque temps, j’ai connu pour mes écrits des véhicules multiples.
Bien entendu les versions "papier", avec à la fois cet objet culturel quasi sacré, mais aussi son aspect provisoire et éphémère. Car les éditeurs disparaissent au fil du temps, les livres eux-mêmes se détériorent (les caisses de livres dans les caves !) et s’ils ne sont pas trop reconnus, ils s’effacent même des bibliothèques… Il est vrai que parfois ils peuvent revenir à la surface, comme des bouteilles à la mer qui s’échouent sur une plage, sur des sites du Net… Pas toujours ! (Le troisième roman de ma trilogie "Gus" semble bien mort ! Nulle trace !)
Est venue alors le numérique et cette sensation, décrite par mon ami Jean-Luc Fonck et qui m’a séduite, d’être un peu plus "éternel", puisque gardé une fois pour toutes (enfin, pensons ainsi même si tout est relatif !) dans les ondes. J’ai donc pu redonner vie "numérique" à des livres qui étaient orphelins d’éditeurs et dont j’avais pu récupérer les droits (que j’essaie de garder précieusement au vu de l’évolution des éditions). J’ai eu le plaisir d’avoir, du coup, des réactions du monde entier (voir la page "auteurs" de Amazon, par exemple : http://www.amazon.fr/Jacques-Mercier/e/B001K78K9U/ref=s9_simh_gw_p351_d0_al1?pf_rd_m=A1X6FK5RDHNB96&pf_rd_s=center-2&pf_rd_r=198MQ8R19C25B148TQ29&pf_rd_t=101&pf_rd_p=455673027&pf_rd_i=405320
Ensuite sont venues les éditions numériques, comme OnLit.be, qui proposent de n’être édité que de cette nouvelle façon. Et c’est encore un nouveau plaisir d’édition, d’écriture et de lecture. Même si cette nouvelle habitude culturelle progresse plus vite dans des continents neufs et, comme pour d’autres sujets, ont un frein dans la plus vieille Europe. Normal ! J’ai ainsi vu partir dans l’atmosphère "L’Orage" un court roman…
Aujourd’hui, voilà un hybride : http://www.onlit.net/collections/frontpage/products/son-parfum
"Son parfum" sort, certes, en numérique et peut être acheté sur tant de sites littéraires, de plateformes.. mais est disponible aussi – à la demande, voilà qui est neuf ! – en version "papier". Et mieux ! A l’achat de la version "normale" vous recevrez gratuitement la version numérique ! Je suis vraiment curieux, en suivant comme vous toute cette évolution, de savoir comment ce roman sera lu et reçu.
Il parle d’amour et des apparences, puisque les deux héros (dit-on encore ça ?) ont des métiers basés sur l’aspect extérieur et peut-être mensonger : elle est maquilleuse et il est auteur de textes publicitaires ! J’attends vos avis sur cette sortie et puis sur la lecture. (Je serai le samedi après-midi (le 22) à la Foire du Livre du Bruxelles. Pour le chocolat et pour cette version papier – parfum et chocolat, séduisant non ?)