Tout d’abord, merci à Martin Fourcade et Jean-Guillaume Béatrix, premiers médaillés français et à l’équipementier de l’équipe de France olympique, Lacoste, d’avoir redonné ses lettres de noblesse à la doudoune sans manches. En effet, quel ne fut pas notre étonnement lorsque nous vîmes arriver nos deux biathlètes vêtus de cet accessoire si souvent décrié, moqué pour son non-style.
Que celui qui n’a pas taillé une doudoune sans manche, une fois dans sa vie, nous jette la première pierre! Qui ne s’est pas laissé aller à cette réplique envers un fier porteur d’une doudoune manchot: « Quel est l’intérêt de se séparer des manches d’une doudoune alors que c’est un vêtement chaud! ». Même la femme la plus drôle de France, j’ai nommé Florence Foresti, en a fait un sketch lors de son dernier spectacle « Foresti Party Bercy ».
Mais fini les railleries, désormais la doudoune sans manches frime sur les podiums olympiques et se permet même d’habiller l’homme le plus stylé du monde, Pharell Williams. Il va falloir s’habituer, l’époque où ce vêtement prêtait à sourire est maintenant révolue et celui-ci se devra d’être placé bien au chaud dans votre dressing.
Alors doudoune sans manches, portable en toutes circonstances ? Au risque de surprendre les plus sceptiques d’entre vous, elle a bel et bien l’avantage de se prêter à tout type de tenue, des plus dandy chic aux plus sportives. Discrètement portée sous une veste ou un manteau, ou fièrement arborée, les marques, spécialistes ou pas, n’ont pas manqué d’imagination pour redorer la médaille de ce vêtement bien trop longtemps négligé!
Jeu de briques
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Pacman
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