Le défilé Dior Homme est sans doute un événement lors de la fashion week homme tant par le spectacle qu’il propose que par la qualité des collections de Kris van Assche. Cette saisons tient une nouvelle fois toute ses promesses avec une collection maitrisée de bout en bout oscillant entre tailoring et urban wear bien senti. Des détails qui font le looks parfait captent notre attention à tout moment. Un vrai coup de coeur !
« Cette saison, j’ai voulu mettre en avant l’homme, l’individu, avant la marque : c’est une idée de l’homme dior que dévoile cette collection. » explique Kris van Assche, directeur artistique de Dior Homme. elle trouve sa force dans un dialogue entre le formalisme de savile row et les archives de moansieur dior, et dans la rencontre du haut-de-gamme traditionnel et du haut-de-gamme de la rue. Les archives et l’univers de monsieur dior tant masculin (en termes de tissus par exemple) que féminin (avec les broderies de la couture) sont mis en perspective et recontextualisés. ainsi, ses porte-bonheurs, qui sont autant de signes de reconnaissance de la maison – le muguet, l’étoile, le coeur, la pièce de monnaie –, se retrouvent en broderies, en imprimés, en maille mais aussi dans les propositions de joaillerie masculine, des épingles à cravates aux broches moins conventionnelles : une touche d’extravagance et un clin d’oeil à la chance. Ailleurs, les pois de la cravate traditionnelle se retrouvent brodés sur des silhouettes entières, sur des sacs ou des souliers : le formel devient non conventionnel. Ailleurs encore, une broderie de rose abstraite des archives haute couture de la maison, joue avec un costume à rayures tennis – vêtement iconique de monsieur dior lui-même – ou s’affiche comme motif d’un manteau à rayures tennis oversize, porté avec jean et baskets. Cette rencontre d’états d’esprit est au coeur de la collection. et comme la garde-robe masculine dérive d’un patrimoine utilitaire et militaire autant que de l’art du tailleur traditionnel, ici les jeans, les parkas et les blousons d’aviateurs en nylon japonais voisinent avec de classiques manteaux de laine.
« je voulais replacer l’individu au centre de mon propos. lui donner ainsi le sentiment d’être unique. c’est cela le luxe. » commente kris van assche, directeur artistique de dior homme.