Excellente.C'est un article paru il y a plus de 7 jours maintenant dans un
quotidien que je n'ai point lu qui est à l'origine de ce que nous nommerons "l'article du jour"
(aucune certitude quant au fait qu'il y en aie d'autres, aussi, dans le
doute, je m'abstiens de toute explication complémentaire). Je vous
concède que plus de 7 jours... c'est long, mais la longueur n'attendant
pas le nombre des années vous admettrez que tout est relatif, et puis
je dois avouer que je n'ai pas lu non plus, ni même seulement survolé,
le livre dont je vais faire une publicité gratuite dénuée de toute
arrière pensée. Le risque que l'ouvrage ainsi mis à l'honneur soit
aussi indigne d'intérêt que tous ces récits de "for-mi-da-bles"
vacances auxquels vous avez eu droit ce matin (non? Nada? N'ayez
crainte, ça va venir) est
donc grand, et 7 jours n'ont pas été de trop avant de prendre une
décision que, malgré toutes ces précautions, je regretterai peut-être à
tout jamais si, un jour, plongeant mes yeux et mon esprit dans ses
pages... Mais je préfère ne pas y penser et me dire qu'il s'en trouvera
bien d'aucuns qui l'auront l'apprécié (encore faudrait-il que ces
d'aucuns fassent partie de mon lectorat
mardinal, ce qui est une autre histoire dont je ne connaîtrai
certainement jamais le fin mot, mes lecteurs ayant peu d'affinités avec
les commentaires). Ceci étant dit, revenons-en à nos moutons.Je vous présente aujourd'hui le livre "Transhumance en Cévennes, du
mont Lozère à Colognac" de Agnès Maloine et Alain Reynaud, paru le 18
avril 2008 aux Editions du Rouergue. Dequoiqueçacause-t-il? Quatrième de couverture:"Chaque année depuis des siècles, lorsque l'été s'annonce et que
l'air se fait plus lourd, les bergers conduisent les brebis sur les
hauts pâturages, là où l'herbe est riche et abondante. C'est la
transhumance : pendant trois mois, hommes et bêtes vivront ensemble, au
même rythme. De retour à la ferme, les brebis donneront naissance à
leurs petits et un nouveau cycle pourra commencer.
C'est à un lent et beau voyage dans les Cévennes que les auteurs nous
convient ici : pendant cinq jours et cinq nuits, ils ont vécu au milieu
des troupeaux, marchant le jour, mangeant le temps de courtes pauses,
dormant à la belle étoile, escortés de près d'un millier de brebis. Ils
ont emprunté les chemins de traverse, tracés au fil des siècles par les
troupeaux transhumants, qui ne suivent pas les vallées mais coupent à
travers les montagnes, montant et descendant sans arrêt, passant les
cols et longeant les lignes de crêtes.
De forêts de hêtres en landes de genêts, de causses en châtaigneraies,
la finesse et le réalisme des aquarelles nous plongent au coeur de
paysages somptueux, le temps d'une aventure dépaysante, bien loin de
notre réalité quotidienne."
Ceci étant écrit, signalons que l'humeur de votre humble webmaistre me semble excellente, merci.