Ecigarette : Vers la fin de la cigarette EGO-T ?

Publié le 11 février 2014 par Ecigarette_info
Ecigarette : Vers la fin de la cigarette EGO-T ?
Vers la fin de la cigarette EGO-T ?
Elle est au cœur de l’actualité, mais surtout au cœur d’une affaire de « gros sous », la cigarette électronique suscite de plus en plus d’intérêt, voit ses parts de marché augmenter à vue d’œil, et tous les acteurs de la vapote, historique ou opportuniste, veulent leur part du gâteau. Après la bataille (oui ce n’était qu’une bataille, la guerre est loin d’être finie) entre les buralistes, les pharmacies, les lobbys du tabac et les indépendants concernant la commercialisation de la cigarette électronique que chacun souhaite avoir en exclusivité, voici maintenant que Bruxelles en rajoute une couche avec ce nouveau point de discorde, le modèle Ego-T.
En effet, aujourd’hui, au-delà même du canal de distribution de la ecigarette, c’est un modèle en particulier qui est montré du doigt par Bruxelles, à savoir le modèle le plus populaire et le plus répandu (comme par hasard), le modèle EGO-T.
Mais que lui reproche-t-on exactement au point d’en souhaiter sa mort ?
1. La fin des modèles rechargeables
Nos amis Bruxellois, réunis sous l’appellation «Trilogue» (la Commission, le Parlement et le Conseil de l’UE) ne savent plus où donner de la tête ! En charge de rédiger un projet de directive sur les produits du tabac, ils ne cessent de le modifier.
En effet, alors qu’initialement la première mouture du 21 juin 2013 devait considérer la cigarette électronique comme un dispositif pharmaceutique, et par conséquent confier l’exclusivité de la commercialisation aux pharmacies, voilà que devant la fronde des 7 millions de vapoteurs du vieux continent, Bruxelles fait marche arrière en date du 8 octobre 2013 et considère finalement que la cigarette électronique demeurera un produit de consommation courante.
On se dit alors que finalement, la logique l’a emporté…Que nenni !
C’était pour mieux revenir quand les vapoteurs ne seraient plus sur leurs gardes et glisser une deuxième lame en préparant un nouveau texte début décembre qui prévoirait non seulement que la cigarette rentrerait dans la case produit du tabac et/ou médicament mais surtout, qui interdirait les modèles rechargeables ! Traduisez, la fin de la EGO-T et de ses petites fioles d’e-liquides. Mais pourquoi cela ?
Tout simplement pour éviter de fumer des cigarettes électroniques remplies par les vapoteurs eux-mêmes qui pourraient contenir une quantité de nicotine supérieure à 10 mg par cigarette. Dosage jugé largement inférieur aux prescriptions des tabacologues pour les patchs nicotiniques.
Le but inavoué étant de faire la part belle aux groupes pharmaceutiques et aux industriels du tabac, qui seraient les seuls acteurs à pouvoir proposer les produits de la cigarette électronique dans le cadre de cette nouvelle réglementation très restrictive, comme le dénonce l’Association indépendante des utilisateurs de la cigarette électronique ( l’AIDUCE) Il faudra donc se rabattre sur les modèles avec cartomiseurs pré-remplis scellés à usage unique, tel que les modèles Réplica ou Slimy (1)
Ceci empêchera le vapoteur de surdoser ses cigarettes électroniques et risquer de se rendre davantage dépendant à la nicotine qu’il ne pouvait l’être lorsqu’il fumait des cigarettes traditionnelles avec un dosage de nicotine précis.
2. Fini le large choix des arômes de e-liquide
Là encore, on est en droit de se demander ce qui a germé dans les esprits de nos législateurs pour souhaiter interdire certains parfums, après tout, que la cigarette ai goût à la fraise ou à la fondue savoyarde, peu importe non ?
Erreur…
Dans le but de protéger les jeunes non-fumeurs qui seraient susceptibles de commencer à vapoter, par un effet de mode, et sous l’excuse que la cigarette électronique ne serait pas nocive (du moins beaucoup moins que la cigarette traditionnelle) la commission de Bruxelles entendrait limiter le choix des parfums aux parfums déjà présents dans les substituts nicotiniques .
Ceci aurait pour vocation de ne pas inciter, grâce à des arômes « cools » et « branchés » du genre Redbull, Pina colada, la jeune garde à commencer la vapote.
Nous pourrions donc nous retrouver avec un choix plus que restreint qui se limiterait à tabac, menthe, tabac , ou encore menthe…ou encore tabac !
Là aussi, la EGO-T est indirectement visée, puisque les fabricants d’e-liquide regorgent d’inventivité pour nous offrir des parfums aussi riches et variés qu’originaux.
En résumé, si cette dernière mouture venait à être votée, les derniers jours de la EGO-T seraient comptés, mais ne nous alarmons pas, rien n’est encore fait, et il y a fort à parier que nos fabricants de cigarettes électroniques trouveront une parade ou un brèche dans la loi dans laquelle il s’engouffreront pour le plus grand plaisir des 7 millions de vapoteurs européens que nous sommes ! Alors en attendant le prochain épisode, bonne vapote à toutes et à tous !
Sources
http://www.lemondedutabac.com/cigarette-electronique-un-projet-restrictif-en-cours-de-circulation/
http://www.slate.fr/life/80657/vapotage
http://www.ecigarette-eden.com
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/0203154337165-la-cigarette-electronique-va-t-elle-disparaitre-632918.php
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/pourquoi-bruxelles-s-en-prend-a-la-cigarette-electronique_1303614.html

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