Les résultats montrent clairement les loisirs positifs ou négatifs pour les performances cognitives scolaires. La lecture est la plus bénéfique, une pratique fréquente est favorable à tous les tests, notamment à la compréhension (+10%) et surtout à l’acquisition de connaissances (+20%). Les jeux vidéo n’ont pas d’influence, on ne remarque aucune amélioration pour le raisonnement, ce qui infirme l’hypothèse de transfert de la pratique des jeux vidéo sur l’intelligence fluide, comme l’ont supposé certains chercheurs. A l’inverse, jouer aux jeux vidéo (action, combat, plateforme) n’a pas non plus d’incidence négative. Téléphoner très souvent a une incidence mais faible, sauf pour l’acquisition des connaissances de ceux qui téléphonent ou envoient des SMS (-10 %). Mais c’est le visionnage très fréquent des programmes de téléréalité (et également les séries romantiques) qui a l’impact le plus négatif sur les performances cognitives et scolaires, de -11 % pour les maths à -16 % pour les connaissances.
L'influence de la pratique fréquente de certains loisirs n’est pas négligeable. Si on compare le visionnage de programme de téléréalité à la lecture de romans (policiers ou de littérature), la différence est de 35 % pour les connaissances scolaires (mémoire encyclopédique). La raison principale est la richesse de vocabulaire : 1000 mots dans des livres, 4000 dans les magazines scientifique, 900 dans les bandes dessinées, 600 dans les émissions populaires en prime time pour les adultes, 6000 dans un manuel de 6e et 24 000 dans un manuel de 3e.
Source : cahiers-pedagogiques.com