Paris, 1898. César Ritz fignole les travaux du célèbre palace parisien qui portera son nom. A la tête de ses cuisines, le non moins célèbre Auguste Escoffier. Mais la réputation du lieu est menacée lorsque le cadavre d'une jeune femme est retrouvé sur les lieux. Heureusement, Quentin Savoisy, journaliste gastronomique en herbe, s'attèle à cette enquête, aidé de Diane sa fiancée, fervente partisane des droits des femmes.
Avec ce nouveau roman, Michèle Barrière nous entraîne dans le tourbillon du Paris de la fin du XIXe siècle. Mêlant Histoire - l'affaire Dreyfus, l'ouverture du Ritz, les mouvements féministes naissants - et fiction, la romancière réussit une nouvelle fois une intrigue très bien ficelée qui laisse la part belle à la gastronomie.Meurtre au Ritz nous permet de pousser la porte du célèbre palace et de découvrir l'effervescence liée à son ouverture. Les cuisines y tiennent bien entendu un rôle primordial, comme toujours, et le meurtre qui ouvre le roman semble lié à celles-ci. Mais l'intrigue permet également une plongée appréciable dans l'époque dépeinte. Paris est un personnage à part entière, comme toujours dans les romans de Michèle Barrière qui aime à soigner ses lieux et à conserver une cohérence historique globale. Le lecteur se promène, en compagnie de Quentin, le héros, dans les ruelles parisiennes et découvre la ville telle qu'elle était en cette année 1898.Lire un roman de Michèle Barrière c'est perdre la notion du temps, se glisser dans une époque pour mieux en comprendre les enjeux et découvrir, au détour d'une intrigue policière, l'histoire de la gastronomie et ses subtilités. Un régal...
Intrigué par les romans noirs gastronomiques ?Découvrez mon interview de Michèle Barrièreainsi que mes précédents billets sur ses romans.