On a beau savoir que la mort nous tombera dessus un jour ou l'autre, on est tous aussi désarmés le jour où ça arrive. C'est dans cette indélicate position que se retrouve le narrateur un jour de printemps devant Beaubourg. Seul au centre de toutes les attentions, il s'interroge et se raconte. Avec un verbe truculent et une éloquence gouleyante, il nous entraîne au fil de ses pensées dans ses souvenirs et ses questionnements au moment d'affronter l'inéluctable. Il joue avec les mots à la manière d'un Desproges ou d'un Devos, sans toutefois égaler le maître. C'est un sourire aux lèvres que j'ai dégusté la première moitié du livre qui malheureusement s'enlise et a fini par ne plus finir. Un style incontestablement brillant n'a pas suffi a me faire entrer de plain pied dans une narration somme toute assez décousue. Un bon moment de lecture tout de même mais loin d'être inoubliable.
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