Dans la note d’intention du photographe qui accompagne l’exposition, il souhaite « agencer plusieurs photographies réalisées sur plusieurs années » et « les présenter (…) par des affinités électives entre elles ». Or, ce qui se passe dans le Parc de l’Hôtel de Ville de Palaiseau, c’est que toutes ces photos sont au présent et que ce présent, c’est l’hiver. Le contraste est saisissant entre le noir et blanc des photos et les couleurs des arbres et du ciel. Alors on cherche non à isoler les images de leur environnement mais, bien au contraire, à y trouver des « affinités électives ». Si bien que l’on ne verra plus ces photos de la même façon ailleurs. Elles prennent une autre dimension que sur le mur d’une galerie, sans perdre cette mélancolie revendiquée par le photographe. L'exposition doit aller jusqu'au 30 mars, nous verrons si cette mélancolie résiste au surgissement des bourgeons et des fleurs.