On leur doit beaucoup, à nos arrières, arrières grands parents grecs. Et voilà que leurs derniers descendants pourraient nous faire encore une grosse surprise.Et illustrer le fait qu'à force de presser le citron citoyen, il vous éclate dans les mains.Et le citron citoyen grec a été pressé par la tristement fameuse « Troïka » (Union Européenne, BCE et FMI) bien au delà de ce que l'on pouvait imaginer, punissant le peuple grec des tricheries de ses dirigeants politiques (ceux qui ont faussé les comptes) et financiers.
Lesquels financiers, les « pépins » du citron, ont pris le large avant que la « Troïka » ne serre l'étau et puisse les écraser comme à des vulgaires lambdas.Comme dans leur théâtre ancien, deux acteurs « masqués » ont ressorti de ce traitement de choc : l'un, la tristement fameuse Aube Dorée, parti nazi sans états d'âme, qui propose des recettes sociales et économiques inspirées de leur ancêtre Adolf.Et, à gauche Syriza, fédération de la gauche radicale devenue un parti pour entrer entièrement dans le cadre constitutionnel Grec, parti conduit aujourd'hui par le jeune Tsipras, qui voudrait combiner une voie inspirée par le socialisme, sans pour autant rompre avec l'Union Européenne.Mais en rejetant clairement la ligne actuelle de la Troïka et, pour le dire plus clairement, son inspiration allemande. Syriza a le vent en poupe et pourrait devenir le parti majoritaire, voire obtenir la majorité absolue lors de prochaines élections et donc devenir le seul interlocuteur Grec de l'Union Européenne.Si Tsipras ne cherche nullement une rupture avec l'U.E. il a un objectif clair : cesser de suite la pression sur le peuple et forcer la recherche d'une solution différente au problème Grec. Qui pourrait passer par un long étalement de la dette qui serait, au passage, sérieusement rabotée, d'un tiers de son total actuel.L'affaire est de taille à faire réfléchir tout ce que la structure de l'Union Européenne compte comme dirigeants et têtes d’œuf. Les grecs ont été tellement saignées, qu'il n'ont plus rien à perdre : certains le disent déjà clairement : qu'on reste dans l'Euro ou qu'on revienne à la Drachme, on ne pourra jamais payer, alors...Dira-t-on bientôt : Melenchon l'a rêvé, Alexandre Tsipras l'a fait ?© Jorge