Tandis que la France semble rester pour le moment plutôt raisonnable avec l’ouverture d’une seule formation d’impression 3D à Lille, le Japon marque la pas avec sa volonté d’instruire leurs chères petites têtes blondes (ou pas) à l’impression 3D.
Preuve en est que l’impression 3D est considérée comme révolutionnaire, le Japon souhaite d’ores et déjà se lancer dans cette voie pour les années à venir et prendre une longueur d’avance sur des pays concurrents comme les US et le Royaume-Uni.
C’est le METI, le ministère de l’économie du commerce et de l’industrie japonais, se chargera de sélectionner méticuleusement les sérieux candidats à l’aventure au deuxième semestre de l’année. Ces différentes universités et écoles d’ingénieurs recevront de la part de l’état une partie des 200 millions de Yens soit les 1,4 millions d’euros. S’ajouteront à la liste les collèges et lycées à travers le pays qui devront dispenser des modules afin d’enseigner l’impression 3D aux étudiants.
Dans quelle optique le Japon souhaite investir dans l’impression 3D ?
Le Japon et ses dirigeants pensent que l’impression 3D est ne passe de devenir incontournable dans les années qui viennent. C’est dans cette optique que le pays souhaite « armer » ces concitoyens de toutes les connaissances nécessaire à l’impression 3D et à la modélisation des objets environnants. Cela permettra également de susciter des envies dans la recherche et le design. Concept dont le pays souhaite retrouver sa suprématie d’antan.
Toshimitsu Motegi, ministre de l’économie, croit que l’impression 3D sera incontournable dans la production des biens future. Pour cette cause le ministre de l’économie japonaise aurait débloqué près de 4,5 milliard de Yens, soit 32 millions d’euros, pour permettre le développement des nouvelles techniques de fabrication à base de métal. En somme le Japon souhaite faire partie des pays précurseur et fondateur de la prochaine révolution du 21° siècle.