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Cornélie 2008 (Haut-Médoc) et Malartic-Lagravière 1998 ( Pessac Léognan)

Par Daniel Sériot

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J’ai eu envie d’ouvrir une bouteille de Cornélie 2008 que je n’avais pas regoûté depuis près de deux ans. La bouteille  a été épaulée deux heures avant la première dégustation, et le vin s’est bien dégusté, avec toutes les qualités qui étaient les siennes lors d’une précédente approche. Les dégustations suivantes ont été moins séduisantes (24 heures et 48 heures plus tard). Le vin s’est montré plus tannique, avec une sensation d’élevage plus marqué que l’aération prolongée (en bouteille) a fait ressortir. Il faut donc laisser vieillir encore les bouteilles de ce millésime, pour qu’elles s’harmonisent complètement. La première dégustation qui correspond au commentaire incite à rester optimiste sur la qualité du vin.

Nous avons ouvert une bouteille de Malartic Lagravière du millésime 1998 que nous avons beaucoup aimée. Ce premier millésime complet réalisé sous la direction de la famille Bonnie montre bien la volonté de rechercher l’excellence dans la production des vins de cette propriété de Pessac Léognan. Les paliers qualitatifs franchis régulièrement ont abouti à l’élaboration d’excellents à superbes vins observés depuis  plusieurs années (avec déjà un millésime 2000 très réussi).

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Haut-Médoc : Cornélie 2008

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La robe est assez profonde de couleur violine, le nez est avenant et ouvert associant des arômes de cerises et de cassis, de légères épices douces et des notes florales. La bouche est veloutée en attaque, les tannins fins et mûrs sont justement tramés dans un centre au corps fusiforme d’une solide constitution rehaussé de fruits expressifs. La finale est fraîche, persistante, allongée, un peu plus tannique, dynamique, fruitée, florale et légèrement épicée. Noté 15,5, même note plaisir

Pessac Léognan : Malartic-Lagravière 1998

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La robe est assez profonde à profonde de teinte pourpre à rubis. L’olfaction nette et expressive évoque les cerises mûres (pulpe et noyau), les fleurs (roses dominantes), les épices douces, avec des notes fumées et d’encens. La bouche est élégante, de construction allongée, les tannins fins et ciselés sont enrobés par une chair délicate, le milieu de bouche bien tenu par un corps fuselé et plein est agrémenté de fruits gourmands ( cerises pures) La finale est fraîche, étirée, soutenue, persistante,  une peu plus tannique, avec des notes d’élevage pas tous à fait fondu qui contribuent à cette sensation, elle est soulignée par des saveurs de fruits (cerises) séduisants nuancés d’épices variées et des notes florales. Noté 16, même note plaisir. Peut-être un élevage un peu trop soutenu, les dégustations des dernières bouteilles devraient pouvoir répondre à cette interrogation.


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