Les Twinztrack, on les connaît, ce sont les livreurs de bangers français par excellence, même le week-end. Ils ne s’arrêtent plus et comptabiliseront bientôt autant de morceaux qu’il n’y a de poils sur Demis Roussos. Aussi surprenant que cela puisse paraître, à un rythme si effréné de production, la qualité est toujours au rendez-vous, elle prendrait même une quantité de protéines hallucinante.
Pour la première fois, ils se lancent dans le long format, « VIIIO8 » , compilant quelques morceaux déjà sortis avec de la belle boucherie bien fraîche de Rungis, le tout ficelé comme un bon gigot. Si d’habitude le son des Twinztrack pourrait se comparer à des claques sévères distribuées par la main d’un maçon avec 50 ans de métier, ils nous arrachent ici quelques gouttelettes perlées. On voyage en cassant quelques tables à coups de Harouken sur des autoroutes en offrant de l’amour à des femmes en pleurs.
Non content de tenir le cap vers la qualité sonique, ils patinent sur la glace de la beauté visuelle avec leur dernier clip « Blinding » , réalisé par David Lacheroy. Un clip sauvage et pervers à l’élégance elliptique où la transpiration est intense et où Bart Simpson n’a jamais été aussi bien représenté.
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