1. La révolution des transports | 25-26
La révolution ferroviaire
Train en 1897 ©Justacar
La rapidité et la sécurité sont sans cesse améliorées et permettent le transport de quantités énormes de marchandises: Vers 1900, les trains de marchandises peuvent transporter jusqu’à 2000 tonnes (400 fois plus qu’une diligence) à une vitesse de 60 km/h. De nouveaux quartiers très actifs sont construits autour des gares des villes les plus actives. Puis, des régions isolées sont reliées, facilitant la vente de produits agricoles et l’exode rural.
L’essor des steamers
Bateau à vapeur en 1900 ©Wikipédia
Les bateaux à vapeur remplacent progressivement les navires à voile (utilisés jusqu’en 1880 pour le transport du fret); ils sont plus solides, plus réguliers (avec l’invention de l’hélice) et plus adaptés aux besoins croissants du grand commerce maritime. Ils se spécialisent (cargos, pétroliers, paquebots) et le coût du transport est divisé par 8 au cours du siècle.
L’automobile et l’aviation
Premier courrier postal à Dakar, 1925 ©Musée de la Poste, Paris
Rôle moteur pour le secteur industriel au XXème siècle (comme l’était le chemin de fer au XIXème siècle), l’automobile est un objet de luxe en Europe jusqu’à après la seconde Guerre Mondiale, alors qu’aux USA, elle est un objet de consommation de masse représentant 75% du parc mondial. L’avion effectue ses premiers décollages entre 1890 et 1903, bien qu’avant 1914, il est surtout une aventure et un sport (par exemple, la traversée de la Manche par Blériot en 1909 et de la Méditerranée par Roland Garros en 1913). Lindberg (1927), Costes et Bellonte (1930) et Mermoz (1930) montrent que la traversée de l’atlantique est possible. Le transport des voyageurs se développe dans les années 30 et surtout après la 2ème Guerre Mondiale.
Les communications
Le télégraphe électrique, le téléphone, la radio et le cinéma sont généralisées; on entre dans l’ère des mass média pendant l’entre-deux-guerres.
2. Le triomphe du capitalisme | 27
Représentation syndicale (Industrial Unionism, 1911) de la structure hiérarchisée, pyramidale et de classe du capitalisme, incluant l’importance du soutien de l’armée ou de l’industrie de l’armement et du clergé. ©Wikipédia
La recherche du profit est son moteur. Jusque dans les années 30, l’état n’intervient pas dans la vie économique; c’est le capitalisme libéral. La mobilisation des capitaux étant nécessaire à la grande industrie; les grandes entreprises mettent donc en place des sociétés par actions (chacune étant une part du capital de l’entreprise, détenue par des actionnaires et rapportant un bénéfice annuel appelé dividende, pouvant s’échanger à la bourse des valeurs). La valeur de l’action est variable en fonction des périodes; une chute brutale du cours peut provoquer un krach. Les banques de dépôt drainent l’épargne des particuliers et les banques d’affaires prêtent des capitaux aux entreprises et négocient des actions.
3. La croissance, phénomène majeur de l’âge industriel | 27-28
L’augmentation du volume des productions et leur diversification qui se double par une forte croissance des échanges sont les premières conséquences du machinisme. La croissance de la production et de la productivité permettent une augmentation du pouvoir d’achat. Cependant, la croissance est irrégulière et entrecoupée de crises qui suscitent le protectionnisme de la part de l’état et la concentration des entreprises (constitution de puissants groupes); les entreprises fragiles disparaissent et le chômage s’accroît.
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