Si le point de départ de ce remake du RoboCop de Paul Verhoeven reste le même (un flic incorruptible qui finit en petits morceaux et sert au projet de premier flic mi-homme mi machine de la grande multinationale Omnicorp), il faut bien le dire, le film est sérieusement édulcoré (apparemment le studio aurait énormément tranché dans le scénario, dommage) par rapport à son aîné. Moins violent, mois irrévérencieux (Samuel L. Jackson en présentateur de show télé patriotique en fait des tonnes …), moins tout ! Petit détail ayant son importance dans la transposition du propos à notre époque contemporaine, quand le Robocop de 1987 était assemblé à Détroit, celui de 2014 l’est en Chine …
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Mais il n’y a pas que du mauvais dans ce remake ! Premier point positif, l’acteur Joel Kinnaman qui a la lourde tâche de s’immiscer dans le costume gris argenté, puis noir, du flic robotique. Il s’en sort pas trop mal à vrai dire. Seule partie de son corps (avec une main) conservé suite à l’explosion de sa voiture, son visage réussit à faire passer des émotions, lorsqu’on le voit cédant à son côté rbot puis luttant pour retrouver sa part d’humanité. Petit détail sur l’acteur, la réflexion que je me suis faite au cinéma est qu’il a le visage du mec de tout les jours, il pourrait être mon voisin de palier ! Pour le reste du casting principal, Michael Keaton interprète un Steve Jobs de l’armement, le patron d’Omnicorp, un tantinet énervant sur les bords, mais c’est son rôle dans le film, le méchant, celui qu’on doit détester, et c’est donc une réussite. Gary Oldman en médecin, voulant faire le bien mais cédant face aux demandes de la multinationale de rendre son Robocop plus rapide, plus fort, et donc moins humain, s’en sort pas trop mal, même si son interprétation en décevra plus d’un. Je finis sur Abbie Cornish … bon sang qu’elle est belle … Voilà, j’ai résumé le rôle de l’actrice australienne. Jackie Earle Haley est, dans ce film, méchant … bon okay c’est pas une surprise … et il fait le boulot proprement. Et j’aurais aimé parler du rôle de Jay Baruchel (acteur comique que j’adore) mais étant cantonné à un second rôle inconsistant, on oublie !
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Pour ce qui est des effets spéciaux, on a affaire à du lourd ! De ce côté là, si vous ne cherchez qu’un simple film d’action à grand spectacle, vous serez servi tant on ne peux s’ennuyer une seule minute. Les scènes s’enchaînent à une vitesse folle. Dès le début et l’attaque des terroristes kamikazes à Téhéran jusqu’à la chasse à l’homme menée par Alex Murphy pour retrouver son "assassin", le rythme reste soutenu ! Et surtout, pour ceux ayant eu peur que ce Robocop nouvelle génération ne passe définitivement du gris au noir, ne vous inquiétez surtout pas, le trailer ne dévoile pas tout du film !!!
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Donc, si vous voulez ne pas entacher le souvenir du Robocop de Verhoeven, abstenez-vous d’aller voir cette version réactualisé du flic robotique en salle. Si vous voulez juste passer du bon temps au cinéma, avec un bon gros seau de pop-corn sur vos genoux, allez-y !