genre: action, arts martiaux
Année: 1993
durée: 1h25
l'histoire: Kevin est fou d'arts martiaux. Accompagné de sa soeur, il débarque un beau jour à Los Angeles chez son oncle Bob, un ancien imprésario. Grâce à lui, les deux adolescents espèrent rencontrer leur idole : Don "The Dragon" Wilson, la star du kickboxing. Mais Bob a des ennuis : il a de sérieux démélés avec la pègre locale. Kevin décide de lui venir en aide.
La critique d'Alice In Oliver:
Souvenez-vous, dans Sidekicks, le film traitait d'un cas particulier, celui de Garry Gabrewsky, un jeune adolescent atteint d'un mal incurable: en effet, le moutard était fan de Chuck Norris ! Finalement, Magic Kid, réalisé par Joseph Merhi en 1993, traite d'un cas encore plus grave, celui de Kevin, un adolescent fan de Don "The Dragon" Wilson. Si tout le monde connaît évidemment Chuck Norris, Don "The Dragon" fait figure de véritable has-been, condamné à jouer les "Bruce Lee" de seconde zone.
Déjà, avec un concept pareil, le film est évidemment foutu à l'avance.
Pour l'anecdote, Magic Kid est également connu sous le nom de Ninja Dragons, à ne pas confondre avec le même Ninja Dragon (mais sans "s"), réalisé par ce nullard de Godfrey Ho. Inutile de rechercher Magic Kid en France. Le film n'est pas sorti chez nous.
Néanmoins, il faut croire que le film a connu un certain succès aux Etats-Unis puisqu'une suite, donc Magic Kid 2, sera réalisée dans la foulée. Au niveau des acteurs, pas grand chose à signaler, si ce n'est évidemment la présence de Don "The Dragon" Wilson, comme je l'ai déjà souligné.
Et encore, il faudra patienter très longtemps avant d'assister à l'arrivée de l'acteur. En résumé, Don "The Dragon" Wilson ne fait qu'une courte apparition. Donc désolé pour ses fans, soit deux personnes dans le monde, le gosse du film y compris.
La star de Magic Kid, c'est évidemment son adolescent "ninja" de service. Il s'agit donc d'un certain Kevin, un passionné d'arts martiaux, de ninjas et plus grave encore (et je le répète) de Don "The Dragon" Wilson. Quant au scénario, il n'est qu'un prétexte à toute une série de bastons laborieuses et sans queue ni tête.
Attention, SPOILERS ! Kevin est fou d'arts martiaux. Accompagné de sa soeur, il débarque un beau jour à Los Angeles chez son oncle Bob, un ancien imprésario. Grâce à lui, les deux adolescents espèrent rencontrer leur idole : Don "The Dragon" Wilson, la star du kickboxing.
Mais Bob a des ennuis : il a de sérieux démélés avec la pègre locale. Kevin décide de lui venir en aide. Que retenir de cette fumisterie si ce n'est qu'elle tente de marcher sur les traces de Karate Kid ? Et oui, du milieu des années 80 jusqu'au milieu des années 90, le cinéma d'arts martiaux connaît une nouvelle mode: mettre un bambin braillard expert en karaté face à de véritables colosses.
Dans le rôle de Kevin, on retrouve un certain Ted Jan Roberts. Ne me demandez ce qu'il est devenu après Magic Kid, si ce n'est qu'il reprend évidemment son rôle dans la suite. Amusant de voir cet être haut comme trois pommes foutre des branlées à des adultes deux fois plus grands et plus gros que lui. Vous l'avez donc compris: Magic Kid s'adresse avant tout au jeune public.
Le seul problème, c'est que les séquences d'action sont relativement rares. Ensuite, le film mise uniquement sur sa star principal, donc le même Ted Jan Roberts qui, il faut bien l'avouer, manque singulièrement de charisme.
A cela, il faut aussi ajouter de nombreuses séquences qui sentent le remplissage à plein nez. C'est par exemple le cas lorsque Kevin, sa soeur et son oncle se rendent à DisneyWorld. C'est une séquence qui dure facilement entre 10 et 15 minutes.
C'est aussi une véritable promotion du parc d'attractions. Moins drôle et surtout plus prétentieux que Sidekicks, Magic Kid reste tout de même un sacré nanar, le genre de film dont tout le monde se fout éperdument aujourd'hui. Que dire de plus ?
Note: 03/20
Note nanardeuse: 14/20