Ne pouvait-on pas étudier ça un peu plus tard quand les enfants sont en âge de mieux comprendre l'Histoire ? Apparemment non, mais nous sommes dans le registre du compassionnel, de l'émotion et Sarkozy espère ainsi faire plus président dans un registre de Père de la Nation.
L'observateur attentif remarquera que cela arrive juste après une énième réforme des programmes scolaires censée recentrer l'école primaire sur les fondamentaux : lecture, écriture, calcul. Evidemment, ces objectifs sont partagés par la majorité des Français, mais on les a déjà entendus à chaque réforme de l'éducation. Et puis, dans quelle case fondamentale doit-on ranger l'étude de l'esclavage ? On nous rabâche que les programmes sont trops chargés et on en rajoute un peu plus. C'est un peu comme les lois, les politiques nous serinent qu'il y en a beaucoup trop, mais ils dégainent l'arsenal législatif sur tous les sujets, y compris pour lutter contre le surplus de lois !!!
Pour résumer, cette histoire d'étude de l'esclavage est un gadget politique de plus et je ne lui prédis pas un grand avenir pédagogique.
Dominik
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