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9 février / Chien de ville

Par Blackout @blackoutedition
9 février Chien de ville Le chien est fait pour la ville comme le poireau qui dépasse du cabas. Les preuves : Mémé chic se trimbale avec des gants de plastique dans son sac à main pour ramasser les merdes que son cher toutou mal élevé dépose au beau milieu du trottoir. Pendant ce temps Azor chie sans scrupule et sans aide au beau milieu de la prairie, ça fait pousser les pissenlits. Quand il fait froid, mémé chic, couverte d'un manteau en chat écorché — son chien le déteste ce manteau — promène Azertyuiop couvert d'un gilet écossais et ridicule, tandis qu'Azor aboie derrière les moutons, c'est son job, et son job il l'effectue à poil tous les jours par tous les temps. Après une journée sous la pluie, il se roule devant la cheminée. Le chien est fait pour la ville comme les poils dépassent des trous de nez, lorsque madame est en chaleur, Azertyuiop, c'est un prénom de fille, devance mémé avec une ceinture de chasteté, il ne s'agirait pas qu'un bâtard attiré par les hormones ne la couvre de ses spermatozoïdes communs. Azor lui, ne compte plus ses enfants, de tous poils de toutes couleurs, et saute joyeusement et sans scrupule, tout ce qui bouge. Le chien est à la ville ce que le Mac Do est à la gastronomie.

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