One stood among them I remember most clearly Her sorrows were heavy and her laughter was slow I courted her gently and I loved her most dearly And I came hermajestic reflections to know
Her words like the mountain stood lonely and lofty With her face like daydream and her hair like the shawlWorn by a mourner as he steals away softly From those thatwould have him mourn nothing at all
Endlessly sorrow rode high on the north wind Slashing and slicing to take him his toll And endlessly creatures of darkness were cuttin' Their paths throughthe walls that shelter the soul
But no longer gypsy lie sadness unending Her eyes they lay hollow and her face petrified The sun will go laughin' and others condemn him But who there amongyou could have told her good-bye
Maintes Gentes Dames
Maintes et maintes gentes dames ont marché à mes côtésAvec leur peau de velours et leurs yeux faits de pluieElles voulaient me garder, me blesser, me cacherD’autres, sans se retourner, se sont enfuies
De l’une d’entre elles, je me souviens plus clairementLourd était son chagrin et lent était son rireJe luis fis la cour, et je l’aimais tendrementEt, ses plus nobles pensées j’ai pu découvrir
Ses mots, hautains et solitaires comme la montagneSa face comme un rêve, ses cheveux comme le foulardPorté par qui, en deuil, discrètement s’éloigneDe ceux qui ne veulent pas voir son désespoir
Sans fin, le vent du nord, porteur de chagrinFouettait et coupait pour sa part de drameEt les créatures de l’ombre se frayaient un cheminA travers les murs où s’abrite l’âme
Mais l’infinie tristesse n’est plus une nomadeSur son visage pétrifié, creux sont ses yeuxLe soleil en rit, mais d’autres le réprimandentMais qui, parmi vous, aurait pu lui dire adieu ?
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)