Avec Chiwetel EJIOFOR, Michael FASSBENDER, Benedict CUMBERBATCH...
Synopsis :
Les États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession. Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave. Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité. Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste canadien et cette rencontre va changer sa vie…
Mon avis :
Américain, ce film n'échappe pas à la tendance de ces 10 dernières années de l'allongement de la durée (20 minutes en moyenne). Le réalisateur aurait pu s'en passerd'autant qu'il a travaillé à des répétitions d'images dont le spectateur aurait pu se passer sans pour autant perdre la gravité des faits, je suis d'accord avec toi Mjo. Je pense notamment à la pendaison dont il est sauvé in extremis...
Mais, outre ce petit détail, globalement c'est un beau film.
D'abord, pour l'histoire. Nous avions l'habitude au cinéma de voir des esclaves venus d'Afrique, là, il s'agit d'individus qui vivaient aux Etats-Unis, parfaitement intégrés avec famille et travail, qui étaient enlevés et vendus. Il faut dire que chaque état est libre d'édicter ses règles et qu'en matière d'esclavage, les avis divergeaient. Il valait mieux vivre dans certains plutôt que d'autres...
Le fait qu'il s'agisse d'une histoire vraie donne une dimension toute particulière au parcours de Solomon NORTHUP. Jouer en la mémoire de cet homme, et de tous les autres, permet de leur rendre hommage au XXIème siècle et d'assurer la transmission, auprès des jeunes générations, de faits historiques que l'on ne souhaiterait jamais revivre.
Autre atout de ce film : le personnage principal est interprété avec brio par Chiwetel EJIOFOR qui devrait être récompensé en 2014 à en croire les nominations en cours, toutes pour le meilleur acteur, Critics' Choice Movie Awards, Golden Globes, Oscars, Screen Actors Guild...
Enfin, la qualité des images est aussi exceptionnelle (c'est peut-être ce qui justifie les gros moyens financiers alloués à ce type de réalisation Mjo !).
Un beau moment de cinéma
Annie