Il y a quelques super-héros qui ne m’intéressent pas et Supergirl en fait partie. Mais bon, depuis le fameux relaunch « The New 52 » de DC Comics, rebaptisé DC Renaissance par Urban Comics, j’ai dû sérieusement revoir ma copie. Grâce à cette remise à zéro des cinquante-deux séries de l’univers DC, qui propose une nouvelle porte d’entrée à tous les néophytes, je me suis même mis à apprécier des héros tels qu’Aquaman. Alors autant poursuivre sur ma lancée en m’attaquant, avec un peu de retard, aux sept premiers épisodes de Supergirl.
Ce sont Mike Johnson et Michael Green qui s’attaquent à la revisite des origines de la cousine de Superman. Dès les premières pages, le lecteur découvre une héroïne désorientée, tentant de maîtriser ses nouveaux pouvoirs, qui a du mal à trouver sa place sur cette Terre dont elle ne parle même pas la langue. Si l’arrivée de Supergirl, alias Kara Zor-El, sur Terre s’accompagne de beaucoup d’action, l’histoire a tout de même du mal à séduire. Le rebondissements ont du mal à convaincre et l’ensemble manque de crédibilité, notamment au niveau du comportement de Superman. La seule chose que je retiens, sont les quelques flashbacks sur le passé de Supergirl, qui permettent d’en apprendre plus sur l’histoire de Krypton.
Quant aux dessins de Mahmud Asrar, ils ne sont certes pas mauvais, mais ils ne me laisseront pas non plus un souvenir inoubliable.
Bref, un tome rythmé par beaucoup d’action, assez divertissant, mais une héroïne qui n’a pas réussi à me séduire.