Le point mousse

Par Elisabeth Leroy

 

Au début des années 60, je regardais ma mère tricoter avec envie. Elle avait toujours un ouvrage en route. C'est tout naturellement que j'ai appris à faire des pulls, des robes, des gilets, des bonnets, des gants et des écharpes. J'ai d'abord appris à tricoter une écharpe au point mousse, le point le plus simple. Un rang à l'endroit, le rang suivant à l'endroit et ainsi de suite.

Dans notre petite ville du Nord, il y avait deux magasins de fils à tricoter. Ma mère parcourait les albums ou livres présentant des modèles d'hiver ou d'été. Le tricot, c'était une de ses passions.

Elle tricotait pour toute la famille. Elle détricotait également quand le pull ou le gilet n'était plus à la mode ou pour changer. Ma grand-mère venait l'aider et elles discutaient ensemble de longs moments en faisant ce travail, enroulant la laine autour des dossiers des chaises de la salle à manger.

Quand on allait acheter la laine au magasin, j'avais déjà mon idée pour le modèle, la couleur, la taille des aiguilles et du fil. On demandait toutes les deux des conseils à la vendeuse qui était très compétente et passionnée comme nous. Je ne compte plus les pulls et gilets que j'ai tricoté, j'en ai tant fait.

 

Au début des années 60, je regardais ma mère tricoter avec envie. Elle avait toujours un ouvrage en route. C'est tout naturellement que j'ai appris à faire des pulls, des robes, des gilets, des bonnets, des gants et des écharpes. J'ai d'abord appris à tricoter une écharpe au point mousse, le point le plus simple. Un rang à l'endroit, le rang suivant à l'endroit et ainsi de suite.

Dans notre petite ville du Nord, il y avait deux magasins de fils à tricoter. Ma mère parcourait les albums ou livres présentant des modèles d'hiver ou d'été. Le tricot, c'était une de ses passions.

Elle tricotait pour toute la famille. Elle détricotait également quand le pull ou le gilet n'était plus à la mode ou pour changer. Ma grand-mère venait l'aider et elles discutaient ensemble de longs moments en faisant ce travail, enroulant la laine autour des dossiers des chaises de la salle à manger.

Quand on allait acheter la laine au magasin, j'avais déjà mon idée pour le modèle, la couleur, la taille des aiguilles et du fil. On demandait toutes les deux des conseils à la vendeuse qui était très compétente et passionnée comme nous. Je ne compte plus les pulls et gilets que j'ai tricoté, j'en ai tant fait.