J’ai déjà indiqué combien les vieux français se désolent de la dégradation des services publics, mais je suis obligé de m’incliner devant l’évidence : rien ne va plus à la poste, j’en suis déjà au troisième paquet perdu en un an, et sans guère de possibilités de recours.
J’ai appelé la librairie du quartier latin, qui devait m’envoyer un livre autour du 20 janvier et que j’attends toujours. Le libraire m’a proposé de me renvoyer le livre si je ne l’avais pas reçu d’ici une semaine. J’apprécie son honnêteté, mais qui va au-delà de ses obligations, car, en effet, une entreprise privée ne saurait être tenue responsable de la dégradation des services publics qui est due à l’impéritie et à l’avidité de certains hommes politiques qui ont décidé de privatiser des services sans en subir les conséquences.
Quand je lis les articles et les interventions irresponsables de l’IFRAP, tank de la pensée, dont j’aimerais connaître les financeurs (je crois qu’il y a un homme d’affaires derrière cette organisation), et que les medias sans vision lui déroulent le tapis rouge, je me pose la question de savoir qui paiera tous ces pots cassés : avec la poste, on a assisté à un désastre, va-t-on continuer demain avec l’hôpital et l’école ?
Ce sont les groupes les plus modestes qui souffrent de cette situation, de cette régression vantée par ces lobbyistes, ensuite ils disparaissent, se reconvertissent sans jamais payer les pots cassés.