The Spoils of Babylon // Mini-series. 6 épisodes.
BILAN
The Spoils of Babylon est une mini-série comique très étrange. En tout cas, elle ne se déguste pas de la même façon que toutes les autres séries que l’on pourrait avoir la chance
de voir. C’est d’ailleurs peut-être ce qui fait la force de cette mini-série. Je ne m’attendais pas nécessairement à ce que cela soit raconté de cette façon, jusqu’aux dernières paroles de
Will Ferrell dans le rôle de l’auteur/narrateur. Ce personnage est à mon sens le plus drôle de toute la série et il n’est même pas un personnage de l’histoire, juste celui qui la
raconte. Mine de rien, c’est bien trouvé. Les deux premiers épisodes dont je vous avais déjà parlé n’étaient pas forcément le reflet de ce que toute cette première saison est. Il y a des choses
toujours farfelues qui sont à venir et la série tente de s’en sortir de ce point de vue là en créant du comique burlesque, accentué sans complexes. Le meilleur reste peut-être Tobey
Maguire qui couche avec un mannequin au milieu de l’épisode deux. Enfin, le meilleur. Peut-être pas. Il y a tout un tas de moments comme ça mais disons que cela fait partie de mes
préférés.
Car mon épisode préféré est sans conteste l’épisode quatre, celui où Jessica Alba et Kristen Wiig choisissent de tout simplement se battre dans un cat-fight
aussi inattendu que réussi. En ne cherchant pas à se prendre la tête, The Spoils of Babylon gagne des points. Si la série s’amuse de ses décors (on sent qu’il n’y a pas beaucoup
de moyens mais peu importe, la série a décidé de se moquer de ça justement), elle fait en tout cas presque hommage à ces vieilles productions allemandes des années 90 où l’on nous raconte des
histoires d’impératrices et de coucheries à la mord moi le noeud. Les influences de The Spoils of Babylon sont nombreuses et le ton est justement là pour se moquer de ces séries
en plusieurs heures qui ne racontent finalement pas tant de choses que ça mais brossent des personnages souvent riches. Du coup, cette série est avant tout celle de Eric Jonrosh, le personnage
qu’incarne Will Ferrell à chaque début et fin d’épisode. Il se proclame artiste, il est prétentieux, et The Spoils of Babylon est son oeuvre maitresse.
Note : 5/10. En bref, original mais parfois en faisant trop.