Oui, je sais, j'arrive un peu après la bataille. J'avoue que je ne sais pas trop quoi vous raconter sur ce long film d'Abdellatif Kechiche...
L'histoire, vous la connaissez. C'est celle d'Adèle, lycéenne, qui découvre son attirance pour les femmes. Surtout pour Emma, une artiste. Elle se construit et grandit devant nos yeux. Pendant trois longues heures. Il y avait peut-être moyen de couper court à cette rupture qui traîne en longueur. En choisissant une vraie fin par exemple.
Ce qui m'a déplu dans ce film ? Les scènes de sexe. Interminables. Intimes. Le spectateur est dans le lit des comédiennes. Littéralement.
La lenteur de la deuxième partie.
Léa Sédoux. Si Adèle Exarchopoulos crève l'écran et dégage un truc fou, Léa Sédoux ne m'a pas semblé à la hauteur. Certes, ses cheveux attirent l'attention. Mais elle reste floue et pâle.
Le cadrage serré. C'est incroyable, on voit à peine un visage entier dans ce film...
Le côté sociétal avec les comparaisons entre les parents, la manif, les lectures et la philo. C'est cliché au possible.
Ce que j'ai aimé : La cruauté des adolescents. Les élèves d'Adèle. L'histoire d'amour.
Bref, j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps et je ne conseille pas ce film.