· en traitant des cellules adipeuses humaines en laboratoire avec un composé précurseur de l’irisine, FNDC5, les cellules brûlent alors plus d’énergie et libèrent plus de chaleur,
· que la production d’irisine induite par l’exercice obéit à un mécanisme similaire à celui lié aux frissons, lié à des contractions musculaires.
Ils expliquent ainsi pourquoi l’exercice en augmentant la sécrétion d’irisine fait monter la température corporelle.
Concernant l’obésité, ces résultats suggèrent que l’irisine peut représenter une stratégie prometteuse pour traiter ou prévenir l’obésité. Enfin, ils suggèrent aussi de baisser un peu le thermostat à la fois pour limiter son budget chauffage, mais aussi le risque de prise de poids et pour booster son métabolisme. Des conclusions qui rappellent cette étude publiée dans la revue science Society qui recommande non pas de frissonner toute la journée, mais d’opter pour une température intérieure raisonnable, de 18-19°C, afin de favoriser la « thermogenèse sans frisson » et d’optimiser ainsi son bilan énergétique personnel.
Source: Cell Metabolism 4 February 2014 DOI:10.1016/j.cmet.2013.12.017Irisin and FGF21 are cold-induced endocrine activators of brown fat function in humans(Visuel © NLshop – Fotolia.com)
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