Une semaine après vous avoir donné le nom des gagnants au Concours Univers ciné de début janvier (d'ailleurs vous êtes plusieurs à ne pas être alllé récupérer vos gains, qu'est que vous attendez?), il est temps, comme promis de vous proposer deux autres codes de téléchargement, pour des films disponibles sur la plateforme de téléchargement depuis le mois de janvier dernier ( oui j'ai un peu de retard)...
Comme d'habitude, deux films à l'honneur, un que j'ai vu et beaucoup aimé, un autre que j'avais très envie de voir en salles et que j'ai raté, et que je rattraperais sur.... Univers ciné évidemment!!
1. Ma vie avec Liberace
Ce que j'en ai pensé :
Ma Vie avec Liberace" est bien plus que ce qu'il promettait d'être sur le papier, à savoir un biopic classique sur une star de Las Vegas des années 50-60 mondialement connu aux USA ( mais pas du tout en France). Dans ce qui serait donc, si on le croit sur parole, son dernier film, Steven Soderbergh nous montre avec cruauté, mais sans jamais que ce soit pour autantcaricatural, comment un homme possédant tout ou presque (gloire, célébrité, richesse) peut vampiriser totalement, par amour, un homme qui possède le seul bien que Liberace n'a plus : sa jeunesse et sa beauté.
derrière le " monstre sacré " qu'est Liberace, se pose l'interrogation suprème du besoin de séduire à tout prix malgré le temps qui passe, et son seul remède à cela sera de trouver ce jeune éphèbe qui sera sa créature modelée à son image.
L'amour comme lien de domination totale, le sujet a de quoi effrayer par son audace, et on regrette un peu du coup que la mise en scène de Soderbergh n'aille pas plus loin dans ce coté pervers, et se contente la plupart du temps d'être assez sage et appliquée, lui qui, dans ses derniers films, semblait plus inventif coté réalisation.
Steven Soderbergh a préféré aborder ce thème de manière plus sensible que dérangeante et n'a jamais cherché à prendre de haut ou tourner en dérisison ses personnages, (alors même que j'ai pu parfois lui reprocher un coté un peu trop décalé et cynique dans son approche des personnages). Cette absence de complaisance est une belle qualité du film.
Ce regard empathique qu'il porte sur ses personnages est également accentué par une direction d'acteurs assez incroyable, portée par un Michael Douglas aussi sensationnel qu'on l'a écrit ici ou là qui offre à la fois une composition "actors studios" (moumoute scintillante, voix éraillée et diction saccadée), tout en apportant énormément de nuances au coté grande folle qu'on aurait pu redouter de prime abord.
2. Tirez la langue, Mademoiselle
Pourquoi le film me tente :
- parce que j'aime bien la cinéaste Axelle Ropert, que j'ai découvert en tant que critique de cinéma pour les Inrockuptibles, et également lors de l'émission de table ronde critique Le Cercle, où elle apporte un contrepoids plein de douceur mais plein de fermeté en même temps sur les films;
- parce que j'avais aussi bien aimé son seul film à ce jour de metteur en scène, La Famille Wolberg, dans lequel un François Damiens loin de ses rôles habituels jouait un pater familias un peu débousollé;
- et parce que ce second film semble, d'après les excellentes critiques que j'ai pu lire, sur la même mouvance, avec une petite musique similaire, avec une histoire de femme partagée entre deux hommes a priori banal, mais qui semble ici plein de fantaisie et d'humour.
Tirez la langue, mademoiselle
Une nuit, ils sont amenés à soigner une petite fille diabétique que sa mère, Judith, élève seule. Ils tombent tous deux amoureux de Judith. Bientôt, tout sera bouleversé..." itemprop="description" />
Alors, lequel de ces deux films vous tente le plus?
N'hésitez pas à venir me le dire uniquement en commentaire sous cet article, jusqu'au mercredi 19 février minuit et dans la limite des codes disponibles, je vous offrirais un code de téléchargement pour le film de votre choix...
Merci à vous et vive Universciné!!