En 2008, les éditions Horay republiaient un petit ouvrage de Jacques Bens. Une mine de jeux pour « champions de la matière grise », dit la quatrième page de couverture. Eh bien tirons la couverture à nouveau. L’auteur propose un jeu de société où on demande à une personne de sortir, le temps de choisir un mot qu’elle devra deviner au retour. Si le mot choisi par les autres joueurs est un mot à homonymes, la recherche sera plus amusante. Aux questions du chercheur, les réponses pourront l’égarer. Jacques Bens fait sa démonstration avec le mot saint, qui se présente avec ses homonymes sain, sein. Il propose que les questions soient : Comment l’aimez-vous ? Quand l’aimez-vous ? Où l’aimez-vous ? Chacun, chacune répond en fonction de l’homonyme qu’il a choisi.
Adaptons ce jeu. Choisir un mot qui compte des homonymes (ci-dessus, le mot saint). Ecrire un texte (de trois phrases minimum) où ce mot n’apparaîtra pas, ni ses homonymes, mais dont la lecture nous permettra de le deviner.
Exemple :
On peut le recommander, il n’est pas dangereux. La mère, d’ailleurs, le donne à son enfant. Et comme on les connaît, on les honore, dit-on.
C’est à vous main tenant.