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Minuscule – La vallée des fourmis perdues

Publié le 07 février 2014 par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

Minuscule

De Thomas Szabo et Hélène Giraud
France, 2014, 1h29
A partir de 6 ans

Synopsis

Dans une paisible vallée, les reliefs d’un pique-nique provoquent une guerre sans merci entre des fourmis noire et des fourmis rouges convoitant la même boîte de sucre. Mais c’est grâce à l’amitié d’une jeune coccinelle qu’une fourmi noire va tenter par tous les moyens de sauver les siens…

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A propos du film

Drôle, fourmillant d’inventions, Minuscule – La vallée des fourmis perdues emportera les plus petits dans une histoire loufoque où une boite de sucre  transportée par une colonie de fourmis noires descend un rapide, escalade une montagne et provoque une guerre fratricide entre fourmis noires et fourmis rouges. Les grands, adultes compris, seront émerveillés par l’incroyable beauté des paysages des Alpes du Sud, se laisseront porter par le côté épique de ce film d’aventure et se réjouiront des nombreuses références à Star Wars, au Seigneur des anneaux, à Chaplin, et à Buster Keaton.

La sensation de jamais vu l’emporte, avec l’incrustation d’insectes en image de synthèse dans des décors réels De plus, Contrairement à beaucoup de films d’animation, les insectes n’ont  jamais d’apparence ou de comportement humain (ils ne rient pas, ne sourient pas, ne froncent pas les sourcils, ne clignent pas des yeux). Seuls leur gros yeux ronds leurs donnent un aspect cartoon très attachant.

 Comme la série télévisée Minuscule, le film ne comporte aucun dialogue parlé mais seulement des bruitages, et de la musique. Les insectes dialoguent en bourdonnant, en grésillant, ils émettent des sons cocasses comme le tut-tu d’un vieux téléphone produit par la fourmi noire. Des bruits urbains sont transformés en sons d’animaux comme les Mobylettes agaçantes pour les mouches, les hélicoptères pour les guêpes. Chaque personnage à sa musique propre, un leitmotiv qui l’accompagne tout le long du  film.  Bruitages et musiques constituent un langage unique, compréhensible par tous.

Amoureux de la nature, les réalisateurs montrent, de manière subtile, l’incapacité de l’homme à la protéger. Les rares objets du film sont abandonnés par l’homme dans la nature et utilisés de manière décalée : une cannette rouillée servant d’embarcation aux fourmis rouges, une attaque de fourmilière à base de feux d’artifices et de cure-dents.

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