Kaboul Kitchen // Saison 2. Episodes 10, 11 et 12. L’homme au pistolet de nacre / Le traître, la brute et le fiancé / Jacky
unchained.
SEASON FINALE
Si la saison 2 s’achève, la saison 3 de Kaboul Kitchen est déjà en cours d’écriture. Rassurant surtout qu’après cette seconde saison de qualité, j’ai bien envie de voir ce que
Kaboul Kitchen a encore dans le ventre pour une potentielle saison 3. En tout cas, je ne m’attendais pas du tout à ce que cela s’achève de la sorte mais je suis ravis. Je suis
ravis de voir que cette comédie s’amuse comme il se doit avec des personnages toujours aussi loufoque. Ce que j’attendais à la fin de la saison c’était la grande confrontation entre Jacky et
Amanullah. Ce qu’il y a de bien dans cette confrontation c’est qu’elle ne dure pas qu’un épisode. Il y a de multiples face à face alors que Kaboul Kitchen adopte un ton plus
western dans ses derniers épisodes. Le ton colle parfaitement à ce que la série nous raconte comme petite histoire, notamment alors que la CIA interroge Jacky et va leur avouer qu’Amanullah a
éliminé l’un de leurs agents. Jusqu’à ce que la CIA doive faire sortir Amanullah de son palais afin de l’arrêter une bonne fois pour toute. Le meilleur épisode des trois reste bien évidemment le
tout dernier, « Jacky unchained ». Ce dernier enchaine les rebondissements, les retournements loufoques (notamment l’explosion, les menaces, etc.).
Je ne m’attendais pas à ce que la saison s’achève sur la soi-disant mort de Jacky. Surtout qu’en parallèle Amanullah a été arrêté. La saison 3, en cours d’écriture, va je l’espère changer la
série de direction et nous offrir quelque chose de nouveau. La seconde saison a déjà réussi à se renouveler par rapport à la première. En nous offrant toutes ces histoires d’espionnage, la série
a su aller ailleurs dans des recoins que l’on ne connaissait pas du tout. L’épilogue était cependant beaucoup plus réussi que le prologue. Je me souviens des trois premiers épisodes qui étaient
avant tout là pour nous remettre dans le bain. Ce n’est pas facile de retrouver le chemin d’une série après l’avoir complètement perdu durant quelques années. Mais rapidement les intrigues
prennent place et les personnages retrouvent leur état initial. On ne peut donc qu’apprécier les joutes verbales jouissives mettant à la fois en scène un Gilbert Melki qui n’a
pas perdu une once de sa forme et un Simon Abkarian qui tente de jouer encore au méchant sans parvenir à démontrer qu’il est réellement un méchant.
Note : 6.5/10, 7/10 et 7.5/10. En bref, une belle montée en puissance.