Parfois, pas toujours...
On pourrait dire aussi que parfois la vie c'est ça. Mais pas souvent. C'est bien dommage. Des gestes, de petits gestes qui en fait sont grands, ceux dont on se souvient. Par delà l'indifférence ou la haine, la politesse, la délcatesse d'une attention, d'un respect, d'une écoute. D'une sollicitude. C'est assez rare. C'est assez moqué aussi. On appelle ça l'empathie, un sentiment que notre époque dévalorise. Trop moral, trop connoté des petits riens de l'existence. Nous qui ne pensons qu'à clasher, à basher, à rire de l'autre. Ça paraît si puéril, si inutile. Faire un geste comme a, de temps en temps, change de quelques millimètres toute notre perspective du monde. Mais cela suffit pour changer notre regard sur l'autre et ainsi ressentir une essentielle légèreté de l'être.