Willi Klinger, toujours par monts et par vaux, nous a reçu dans un restaurant ** faisant partie des Grandes Tables du Monde : ICI
Auparavant, pour les amateurs d'opéra, sachez que la version du Barbier de Séville était simplement une réussite totale. L'opéra de Vienne, dirigé actuellement par un français (si, si) a eu l'intelligence de reprendre une mise en scène classique, sans ce besoin immodéré de metteurs en scène moderne, de transférer cette action hispanique dans un contexte "moderne" avec costumes au goût douteux.
Le pupitre du Chef d'orchestre Vienne est vraiment une ville de musique, comme Prague. On peut trouver chaque soir soit un opéra, soit des concerts, soit des musiciens de rue aux qualités évidentes : notamment ces joueurs d'airs classiques sur des verres. Ici, à Prague : époustouflant ! Le Steirereck im Stadtpark Ce restaurant mérite largement ses **. Mais il a quelques singularités jamais rencontrées ailleurs : Vous avez devant vous, un petit chevalet où, avant chaque mets, on vient vous mettre délicatement un petit carton qui raconte le plat. Là, vient la surprise Ce sont trois filets de poisson sur lequel une jeune fille verse de la cire d'abeille fondue qui va "cuire" doucement ces filets dans un moule spécial.Le temps que cette cire prenne et cuise le plat, vous avez votre entrée. Voilà ce que cela donne au bout de 10 minutes Cuisson terminée… Simplement, une qualité d'exception : une vraie robuchonnade… Vin du gendre du célébrissime FX Pichler : tout bon ! Folie des pains maison (on notera le service ganté) … et l'interdit en France, ici permis ! Ne jamais oublier Mozart quand on va à Vienne !