Le Vatican, ses journaux et ses proches ( Polonais, Espagnols et bien entendu bon nombre d'Italiens) n'ont pas apprécié que le Comité des Droits de l'Enfant de l'ONU, pourtant salué partout par la qualité de ses travaux, lui fasse des remarques sur le traitement des problèmes de pédophilie dans l'institution.Essentiellement, le Comité lui demande de prendre avec autrement plus de sérieux et de respect, le questions de la pédophilie dans le clergé, qu'il soit « haut » ou « bas ».La demande est pourtant basique : Que ces affaires ne soient pas traitées comme des simples « problèmes internes » n'ayant rien de « temporel » et dont les sanctions, le plus souvent dans le silence, se traduisent par des simples « changements d'affectation »Qu'en considérant la priorité à donner aux victimes, l'information soit rapide et totale et, surtout, que les auteurs, quel que soit leur niveau dans la hiérarchie, soient remis à la justice du pays où les faits ont été commis.Car même si avec beaucoup de retard, beaucoup de lenteur et beaucoup de silence, l’Église a fini par s'émouvoir, avec une discrétion qui ne sied pas à la gravité des faits, ces actions ne sont pas conformes, loin s'en faut, avec le respect des droits des victimes.Un gros « challenge » pour le nouveau pape François : saura-t-il ? Voudra-t-il ? Pourra-t-il être le Gorbatchev de l’Église catholique ? (Et du coup, devenir l'exemple à suivre par d'autres « Églises », dont le comportement sur ces questions n'est pas non plus vraiment exemplaire)En rappelant les deux mots d'ordre qui ont guidé Gorbatchev et ont fait sa notoriété mondiale :
-La Perestroïka, c'est à dire la restructuration, la reconstruction du corps qui gouverne l'Entité.
-La Glasnost, c'est à dire la transparence, la liberté d'expression, la publication des informations.Le courage du pape François ira-t-il jusque là ?© Jorge