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L'Aube noire - Mario Falcone

Par Ivredelivres

un polar ? un roman historique ? un roman catastrophe

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© photo DDD

J’hésite à définir ce livre, un peu de tout ça et bien que le livre oscille entre plusieurs genres l’auteur est parvenu à en faire un bon livre, avec un vrai suspense, des personnages hauts en couleurs et l’omniprésence d’une ville destinée à s’effondrer lors d’un séisme tristement célèbre. 

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                Messine en décembre 1908

Vous allez être content, en plein hiver direction la Sicile et plus précisément Messine sous le soleil d’août.

C’est fête dans Messine en ce 15 août jour de la Vara qui attire la foule. Pendant que la population hurle « Viva Maria »  une jeune fille est assassinée, Catarina Spadaro travaillait chez un notable de la ville le Baron Torielli très porté sur les demoiselles et le jeu. 

L’affaire est confiée au lieutenant Marco Valerio Sestili et va très vite remuer la boue, la suspicion, bref l’affaire fait du bruit. Le procureur n’est-il pas d’ailleurs un ami proche du Baron Torielli qu’il protège plus ou moins...

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© photo DDD

Mais l’affaire ne s’arrête pas là, un truand est lui aussi assassiner, ah là ça sent la Mafia ce qui ne surprend pas en Sicile. 

Bientôt ce n’est plus un suspect mais une ribambelle qui vont donner du fil à retordre à Sestili : Rosario Mantineo le fils du boulanger, et Ignazio Curro qui revient à Messine après avoir fait fortune en Amérique. D’autant que le pauvre lieutenant doit aussi penser à sa femme enceinte que la chaleur fatigue, à ses soucis policiers s’ajoutent des tracas personnels. 

Les puissants et les riches, le jeu et les femmes, les passions cachées, la vengeance, la prostitution, la corruption voilà la trame du roman mais ce qui en fait un roman original c’est que l’auteur distille savamment un sentiment d’oppression, en décembre la ville sera rayée de la carte.

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© photo DDD

Et quand le Sirroco se met à souffler les habitants pensent le « phénomène n’était pas rare, mais, d’après les anciens, il annonçait toujours des malheurs… » la ville ignore son destin mais nous lecteur nous savons et nous nous interrogeons : les crimes seront-ils élucidés avant le séisme, les coupables seront-ils parmi les victimes ? Le temps est suspendu.

Mario Falcone mène parfaitement son récit. C’est avant tout une bonne histoire bien racontée, riche en rebondissements, les personnages sont complexes. Et le premier de ces personnages c’est la ville, ses églises, ses jardins, ses ruelles,  une fresque colorée qui va bientôt être un amas de ruines.

Vous sentez que j’ai bien aimé ce roman et que je vous le recommande. 

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Le livre : L’aube noire - Mario Falcone - Traduit par Carole Cavallera - Editions La Table Ronde

un polar ? un roman historique ? un roman catastrophe

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© photo DDD

J’hésite à définir ce livre, un peu de tout ça et bien que le livre oscille entre plusieurs genres l’auteur est parvenu à en faire un bon livre, avec un vrai suspense, des personnages hauts en couleurs et l’omniprésence d’une ville destinée à s’effondrer lors d’un séisme tristement célèbre. 

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                Messine en décembre 1908

Vous allez être content, en plein hiver direction la Sicile et plus précisément Messine sous le soleil d’août.

C’est fête dans Messine en ce 15 août jour de la Vara qui attire la foule. Pendant que la population hurle « Viva Maria »  une jeune fille est assassinée, Catarina Spadaro travaillait chez un notable de la ville le Baron Torielli très porté sur les demoiselles et le jeu. 

L’affaire est confiée au lieutenant Marco Valerio Sestili et va très vite remuer la boue, la suspicion, bref l’affaire fait du bruit. Le procureur n’est-il pas d’ailleurs un ami proche du Baron Torielli qu’il protège plus ou moins...

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© photo DDD

Mais l’affaire ne s’arrête pas là, un truand est lui aussi assassiner, ah là ça sent la Mafia ce qui ne surprend pas en Sicile. 

Bientôt ce n’est plus un suspect mais une ribambelle qui vont donner du fil à retordre à Sestili : Rosario Mantineo le fils du boulanger, et Ignazio Curro qui revient à Messine après avoir fait fortune en Amérique. D’autant que le pauvre lieutenant doit aussi penser à sa femme enceinte que la chaleur fatigue, à ses soucis policiers s’ajoutent des tracas personnels. 

Les puissants et les riches, le jeu et les femmes, les passions cachées, la vengeance, la prostitution, la corruption voilà la trame du roman mais ce qui en fait un roman original c’est que l’auteur distille savamment un sentiment d’oppression, en décembre la ville sera rayée de la carte.

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© photo DDD

Et quand le Sirroco se met à souffler les habitants pensent le « phénomène n’était pas rare, mais, d’après les anciens, il annonçait toujours des malheurs… » la ville ignore son destin mais nous lecteur nous savons et nous nous interrogeons : les crimes seront-ils élucidés avant le séisme, les coupables seront-ils parmi les victimes ? Le temps est suspendu.

Mario Falcone mène parfaitement son récit. C’est avant tout une bonne histoire bien racontée, riche en rebondissements, les personnages sont complexes. Et le premier de ces personnages c’est la ville, ses églises, ses jardins, ses ruelles,  une fresque colorée qui va bientôt être un amas de ruines.

Vous sentez que j’ai bien aimé ce roman et que je vous le recommande. 

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Le livre : L’aube noire - Mario Falcone - Traduit par Carole Cavallera - Editions La Table Ronde


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