Je sais par les statistiques que vous avez été quelques unes à venir régulièrement (certaines tous les jours, z'êtes mimies) voir si j'avais repris du service et ça fait chaud au coeur.
Je n'ai pas répondu aux commentaires sur le dernier billet et je crois bien que c'est une première par ici, mais je n'avais pas de réponses aux questions, je ne savais pas quand, ni comment et du coup, j'ai préféré fermer les commentaires pour éviter le silence…
J'ai décidé de faire de la résistance, de continuer à bloguer comme j'aime c'est à dire en "amateur" et si ça vous plait en prime, c'est… comment on dit déjà? Que du bonheur, voilà!
En parlant de bonheur, je sais bien que l'année est déjà bien avancée mais comme vous n'êtes pas toutes sur les autres réseaux sociaux, j'en profite pour vous souhaiter une très belle nouvelle année. Je vous souhaites tout le bonheur possible et par dessus tout, la santé. Comme je le dis souvent, après avec le reste on se débrouillera toujours, pas vrai?
Pour reprendre tranquillement, je te propose de continuer notre visite de Londres hors des sentiers battus (et parfois rabattus) des guides touristiques? Une nouvelle sélection de lieux insolites ou chargés d'Histoire pour découvrir la capitale anglaise autrement!
CHARTERHOUSE CharterSquare, Métro Barbican
Une visite guidée moyennant 10£ est proposée tous les mercredis d'avril à août afin de découvrir la seule maison de l'époque des Tudors encore debout à Londres. Chartersquare est un joli square comme on en trouve souvent derrière les grandes artères de la ville mais on a du mal à s'imaginer qu'au XIVè siècle, il s'agissait d'une fosse commune où plus de 50 000 personnes furent enterrées, victimes de la Peste Noire. Ce qui à son origine fût une chartreuse, devient suite à la Réforme la propriété de Sir Thomas Sutton, un philanthrope qui s'en servit pour ouvrir une école pour de jeunes miséreux ainsi qu'un hospice pour gentilshommes sans le sou. Aujourd'hui encore Charterhouse accueille une quarantaine de pensionnaires, exclusivement masculins.
Ce pub n'a rien de plus qu'un autre pub, si ce n'est son sous-sol! C'est en effet sous terre que réside les derniers vestiges de la prison de Newgate qui fut la plus grande de Londres pendant plus de 500 ans. Les cellules pouvaient contenir jusque 20 prisonniers, entassés les uns sur les autres dans des conditions d'hygiène inimaginable puisque pendant très longtemps, il n'y eu même pas de toilettes. D'après les récits d'anciens gardiens, l'odeur pestilentielle pouvait vous rendre fou. Il n'y avait qu'une seule source de lumière qui venait d'un tuyau donnant sur la chaussée et par lequel quelques personnes bienveillantes faisaient passer de la nourriture. A l'époque, les prisonniers qui n'avaient pas de quoi payer leur pitance, mourraient de faim dans la plus grande indifférence… Il parait que si tu demandes au personnel de te montrer les souterrains, ces derniers s'exécutent volontiers. J'ai dû tomber dans un mauvais jour puisque l'on m'a répondu que ce n'était pas possible.
Puisqu'on est dans le coin, j'en profite pour te présenter le Golden Boy de Londres parce que Bruxelles n'a pas le monopole du petit garçon tout nu! Cette statuette dorée est là pour rappeler le Grand Incendie de Londres qui avait prit dans une boulangerie de Pudding Lane et qui détruisit quasi totalement la ville.
La visite de ce musée est gratuite ( du mardi au samedi, de 10h à 17h) et vaut son nom à John Hunter, célèbre chirurgien du XVIIIè siècle qui collectionna l'anatomie de tous les spécimens qu'il put trouver. Bon, je te préviens faut pas avoir un petit coeur hein! Sinon, passe ton chemin, ce musée est à visiter comme une curiosité même si j'ai du mal à comprendre ce qui pousse un homme (à priori brillant) à collectionner ce genre de choses. Sur la photos au dessus, j'ai pris les moins heurtantes que j'ai pu trouver… Ah oui, quand même! Une des pièces maitresse de la collection est celle du squelette de Charles O'Brien un irlandais qui mesurait 2,34 mètres et qui était un personnage de foire en Irlande. Hunter racheta la dépouille d'O'Brien contre sa volonté à des marins peu scrupuleux pour 500£ et on peut donc admirer ses os, en plein milieu de Londres.
Il reste dans Londres quelques unes de ces "Police Call Box" et toutes n'ont pas le même gabarit. Les premières furent construites à la fin du XIXè siècle pour la somme dérisoire de 13£ à l'époque. Les plus grandes comme celle de gauche sur la photo était équipé d'un chauffage electrique, d'un mini bureau et d'un registre. Grâce à leurs sirènes, elles ont servi à prévenir les raids aériens pendant la Seconde Guerre Mondiale mais devant l'avancée de la technologie, le gouverneent ordonna leur retrait en 1969. Il reste quelques reliques que l'on peut admirer dans certains quartiers londonnien. On peut même passer devant sans les voir comme cela doit être le cas pour la colonne bleue à l'entrée du métro de Picadilly Circus. Pour ne pas toutes les citer, il y en a une sur le Victoria Embankment ou encore devant l'ambassade des Etats-Unis sur Grosvenor Square (il parait que cette dernière fonctionne toujours).
Et parce que le thé est drôlement à la mode ces dernières années, si tu es une inconditionnelle de la boisson anglaise (l'eau chaude fadasse, perso j'y arrive pas! ^^), ce musée est fait pour toi! Niché entre deux immeuble, la boutique cache un joli musée en arrière boutique à la gloire de Thomas Twining qui fut l'un des premiers marchand de thé à Londres. Pour l'anecdote, un des plus belles pièces du musée est une simple boite en bois avec écrit T.I.P. dessus (To Insure Promptness), et c'est de là que serait l'origine du mot anglais "tip"
Pour finir (on ne va pas passer Pâques sur Londres!) quelques chiffres digne du Livre des Records: La première rue éclairée au gaz est Pall Mall La plus longue artère est Western Avenue qui affiche 18 kilomètres La plus petite place est Pickering Place Le pont le plus long de Londres est le Waterloo Bridge avec 381 mètres La rue la plus étroite de Londres est Brydges Place qui fait à peine 40cm de largeur
Néanmoins si ce genre d'articles te plait et que tu en veux encore, il est possible d'explorer d'autres quartiers londoniens (ça amuse follement ma belle famille ce projet, et pourtant j'aurais pas parié un penny dessus!) et pourquoi pas le tenter également sur notre capitale (mais là, je sens que je m'emballe ^^)?