La Belgique fête le cinéma comme chaque année avec la remise des Magritte du cinéma. En tout, vingt prix étaient en jeu lors de la cérémonie prestigieuse qui se déroulait à Bruxelles et dont la présidente était l’actrice belge Emilie Dequenne. Les flash et les strass ont brillé de mille feu pour recevoir les heureux gagnants.
Palme d’Or à Cannes et grand favori des Césars avec huit nominations, « La vie d’Adèle », d’Abdellatif Kechiche, a reçu un nouveau prix avec le Magritte du meilleur film étranger. L’acteur Benoît Poelvoorde, absent de la cérémonie, a été récompensé par le Magritte du meilleur acteur pour son rôle dans « Une place sur la Terre » de Fabienne Godet.
La jeune Pauline Etienne, 24 ans, a obtenu quant à elle le Magritte de la meilleure actrice pour son rôle dans « La religieuse » de Guillaume Nicloux. Deux fois lauréats de la Palme dOr au Festival de Cannes, le réalisateur, acteur et musicien serbe Emir Kusturica s’est vu décerner un Magritte d’honneur pour l’ensemble de son oeuvre.
L’acteur Laurent Capelluto a obtenu le Magritte du meilleur second rôle masculin pour le « Temps de l’aventure », tandis que Catherine Salée pour « La vie d’Adèle » a été couronnée meilleur second rôle féminin. La nouvelle génération n’a pas été oubliée, le Magritte du meilleur espoir féminin a été décerné à Pauline Burlet pour son rôle dans « Le passé » du réalisateur iranien d’Asghar Farhadi tandis qu’Achille Ridolfi a été désigné meilleur espoir masculin pour « Au nom du fils » de Vincent Lannoo.
Le film d’animation « Ernest et Célestine » de Vincent Patar, Stéphane Aubier et Benjamin Renner a remporté trois prix, Magritte du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur son.