Emily the Strange, tome 1 : Les Jours perdus de Rob Reger 2/5 (05-01-2014)
Emily the Strange (251 pages) est paru le 10 novembre 2010 aux Editions Michel Lafon.
L’histoire (éditeur) :
Emily est frappée d’une vilaine amnésie et ne se rappelle même plus son prénom. Chassée par les policiers de la décharge de Blackrock, elle trouve refuge dans le café El Donjon tenu par Corneille, une fille du zinc on ne peut plus bizarre…
Sous la forme d’un journal intime émaillé de dessins rouges et noirs, elle suit lentement des indices qui pourraient lui révéler son identité, et découvre une mission secrète qu’elle devra accomplir…
Mon avis :
La série Emilie Stange est une série qui m’attirait depuis longtemps de par son synopsis un peu loufoque et original et surtout par le livre en tant qu’objet que je trouvais joli (sa couverture, sa mise en page et tous ses dessins qui complètent le récit). Malheureusement l’histoire ne m’a pas emballée plus que ça. Car avant qu’il ne se passe quelque chose d’intéressant, il m’a fallu tourner beaucoup trop de pages (le temps devenait un peu long…). Et pourtant je sais que c’est ce qui rend l’intrigue plus intriguante (on s’interroge autant qu’Emily sur bon nombres de choses et surtout sur son identité) mais c’est aussi ce qui m’a ennuyée.
Quand on fait connaissance avec la narratrice (car pour info ce livre est son journal intime), elle se réveille complètement amnésique sur un banc public de la petite ville de Blackrock. Elle trouve refuge sans un carton à l’arrière du café de la ville (El Dungeon) dont la barmaid lui offre la possibilité de venir squatter le temps qu’il lui plait. Elle se rend vite compte que cette ville est très étrange (les prunes, comprenez les amandes, tombent comme des feuilles mortes en automne) et que certaines choses ne tournent pas rond. A travers son carnet, elle établit des listes et échafaude des hypothèses quant à son amnésie et son identité.
Cette petite Emily est une gamine de 13 ans rudement intelligente, pleine de ressources et qui réplique avec aisance et sans faroucherie. Elle a beau être adorable (sa perte de mémoire y contribue), ça n’a pas suffi à rendre son histoire attachante. C’est loufoque, et tout aussi bizarre que la narratrice (et à ce propos l’écriture colle assez bien à son âge), mais (même si l’histoire au fil de son avancée trouve un sens) c’est trop pour moi.
Je réserverai plutôt cette lecture aux plus jeunes peut-être et à ceux qui aiment les ambiances gothiques et déjantées. Loin d’être un mauvais livre, je dirais que je ne lui ai simplement pas trouvé grand intérêt. Une fois la surprise des illustrations et du journal intime passée, il n’est pas resté grand-chose, si ce n’est le désir de vite arriver au bout pour enchaîner sur quelque chose de plus passionnant.
Cette lecture compte pour le Challenge Un mois = Une consigne :
Janvier = Lire le premier tome d'une série