Elle est irréductible aux lois en cela que sa loi se réduit au besoin qu’on en ressent.
La liberté est l’espace qu’elle exige pour son ambassade.
L’espérance, aussi amère soit-elle, en demeure la forme initiale et primitive.
L’amour, aussi désespéré soit-il, en reste le fondement principal.
La beauté n’a pas de visage et peut les prendre tous sans rien changer à sa nature propre.
Son mystère est fraternel, son énergie originelle et fondatrice.
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Werner Lambersy (né à Anvers, Belgique en 1941) - Journal d’un athée provisoire (1996)