Critique: viva la liberta

Par Cinedingue @cinedingue

  • Réalisé par :  Roberto Ando
  • Avec : Toni Servillo , Valerio Mastandrea , Valeria Bruni-Tedeschi …
  • Durée : 1h34min
  • Pays de production :  Italie
  • Année de production :  2013
  • Titre original : Viva la liberta
  • Distributeur : Bellissima Films

Enrico Oliveri, secrétaire général du parti de l’opposition est inquiet : les sondages le donnent perdant. Un soir, il disparaît brusquement laissant une note laconique. C’est la panique au sein du parti, tout le monde s’interroge pour essayer de comprendre les raisons de sa fuite pendant que son conseiller Andrea Bottini et sa femme Anna se creusent la tête pour trouver une solution. C’est Anna qui évoque en premier le nom du frère jumeau du secrétaire général, Giovanni Ernani, un philosophe de génie, atteint de dépression bipolaire. Andrea décide de le rencontrer et élabore un plan dangereux.

Roberto Ando adapte avec Viva la Liberta son propre roman, le Trône Vide. Dans la lignée d’Habemus Papam avec la religion, Viva la Liberta brosse avec humour un portrait acide de la politique en Italie. Alors que la classe politique peine à faire rêver ses électeurs, c’est un imposteur qui, à force de discours enflammés, parvient à galvaniser les foules. Le film doit une grande part de sa réussite à la double interprétation du toujours excellent Toni Servillo qui joue d’un côté le Droopy Enrico et de l’autre, l’illuminé Giovanni . Une farce politique divertissante à défaut d’être géniale.

NOTE: 7/10