Le chorégraphe et danseur Aubagnais est l’un des artisans d’un spectacle unique à découvrir le 8 mars sur le parvis de L’Espace des Libertés
L’événement #03 du Pôle artistique et culturel est en bonne voie. 8 disciplines artistiques et 21 artistes professionnels ont été associés à ce projet qui mêle danse, vidéo et théâtre avec un dispositif son et lumière sur lequel travaille plusieurs scénographes dont le très talentueux Rémi Bosch qui nous en avait mis plein les yeux lors de l’ouverture de l’année Capitale européenne de la Culture. Autre singularité de ce projet : la participation de nombreux amateurs, sans limite d’âge ni de compétences. Ainsi, nous avons retrouvé dimanche matin, au gymnase Serge Mésonès, le danseur et chorégraphe Miguel Nosibor entouré de nombreux Aubagnais invités à suivre les pas de danseurs hip-hop confirmés. Après une courte mais indispensable séance d’échauffement, les corps se sont abandonnés au mouvement de la danse en suivant le rythme syncopé de la musique. Et si l’ambiance était au travail, la bonne humeur était de la partie, chaque participant ayant trouvé dans l’idée initiale du projet, le mouvement, et dans la perspective de travailler une « coré » avec Miguel Nosibor, une source de motivation suffisante.
L’idée du mouvement, c’est aussi ce qui a séduit le chorégraphe aubagnais. La pluridisciplinarité du projet l’a définitivement convaincu d’être l’un des artisans de ce projet : « Je suis partie prenante pour ces aventures qui amènent à travailler avec des artistes qui exercent leur talent dans d’autres disciplines que la mienne, je trouve cela très riche. Et puis réussir à faire travailler sur ce projet des artistes confirmés et des amateurs, des jeunes et des moins jeunes en même temps, qui peuvent n’avoir jamais esquissé un seul pas de danse, je trouve cela fabuleux. J’avais envie de ce mélange tout à fait représentatif d’Aubagne », confie Miguel Nosibor qui a invité ses danseurs débutants à « se laisser transporter par son imaginaire », les corps pétris dans un mouvement unique devenant la matière vivante d’une création à découvrir le 8 mars sur le parvis de L’Espace des Libertés.
Thierry GIL