Le nombre de voitures en circulation dans le monde devrait tripler d’ici à 2050. Les ressources pétrolières sont polluantes et limitées. La recherche planche depuis longtemps sur diverses alternatives à l’essence et au diesel, à l’image de Mercedes qui teste un nouveau biocarburant.
Mercedes-Benz en partenariat avec Clariant et Haltermann, entreprises spécialisées dans les produits chimiques, a indiqué dans un communiqué, mercredi 29 janvier, développer un biocarburant de seconde génération : le sunliquid20.
Le biocarburant sunliquid20 contient 20 % d’éthanol cellulosique. Il est produit à partir de déchets agricoles végétaux. Clariant se charge de l’étape de transformation de la paille de blé en solution chimique. Haltermann, spécialistes des huiles minérales, s’occupe ensuite de mélanger l’éthanol avec du carburant conventionnel.
Un test d’une durée d’un an de ce carburant a débuté. Les véhicules d’essais du constructeur de voiture de luxe pourront s’approvisionner dans une station service interne à l’usine de Stuttgart-Untertürkheim mise en place dans le cadre de cette expérimentation.
Un éthanol non polluant
L’essence que nous consommons actuellement incorpore déjà une petite quantité de biocarburant. Les moteurs des véhicules en circulation cesseraient de fonctionner si la part de carburant vert dépassait le seuil des 15 à 20% dans la composition de l’essence.
Environ 4.500 tonnes de résidus agricoles, comme de la paille de céréales ou de la canne de maïs, sont convertis chaque année par Clariant en 1.000 tonnes d’éthanol cellulosique.
Clariant précise que la production d’éthanol est écologique. Elle est neutre en CO2, et permet d’économiser la majorité des émissions de CO2 par rapport à l’essence classique.
Mercedes n’est pas le seul constructeur automobile Outre-Rhin à s’intéresser de près aux biocarburants. La start-up française, Global Bionergies, vient de signer un partenariat avec Audi pour développer un biocarburant à base de sucre.
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