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LE QUOTIDIEN & VOUS > Burger, mon amour ?

Publié le 06 février 2014 par Fab @fabrice_gil
La consommation du burger a littéralement explosé dans les restaurants en France l'année dernière. Les Français, passionnément américanisés sont les seconds plus gros consommateurs d'Europe.

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©Cultura Creative // Photocuisine

Devenus champions d'Europe de la consommation de pizzas en 2011, puis de sushis en 2012, les Français ont cédé à la burger mania en 2013. Au restaurant, nous avalons 14 burgerspar an et par habitant, ce qui nous classe au deuxième rang des plus gros adeptes du  en Europe, derrière le Royaume-Uni (17 unités). Nous le savons, le burgera quitté le périmètre de la malbouffe rapide pour s'installer copieusement à la carte des brasseries et autres restaurants à table. Un mouvement initié par les chefs étoilés, déclinant leurs propres recettes, faisant du burger "un produit haut de gamme ». Outre l'effet trendy, la crise explique le succès : le burger est souvent proposé à un prix plus attractif que les autres plats. Dans un contexte où les Français continuent de contrôler leurs dépenses, le burgerreprésente une alternative au rapport qualité-prix "intéressant", permettant de cibler une clientèle large. Un consommateur de burger sur deux est une femme, indifféremment des jeunes, des familles, des travailleurs et/ou des chômeurs, qu'ils soient de Paris ou de province. Enfin, il est aussi bien consommé, aujourd'hui, en pause-déjeuner qu'au dîner.
L’ascension du burger dans l'Hexagone se poursuit depuis les États-Unis, berceau du dit sandwich, importé au XVIIIe siècle par des marins allemands originaires de Hambourg. Mais la lutte contre l'obésité pourrait à terme jeter un froid sur son histoire et sa consommation, et/ou permettre d’éduquer les plus fainéants à vouloir bien manger.
Un foodtruck à l'américaine sillonne les rues de Paris depuis bientôt 6 ans. A son volant, Kristin Frederick, Californienne formée en France aux écoles Ferrandi et Apicius. Le public, qui suit le camion sur son site web ou sur les réseaux sociaux, est au rendez-vous, avec 150 burgers par service et 1h30 d'attente en moyenne. Un succès exagéré ? Peut-être, mais pas forcément immérité. Les produits utilisés sont frais et de qualité. La viande des 5 burgers à la carte (1 pour les végétariens) est issue d'un mélange maison, le pain légèrement brioché vient de chez le boulanger, les fromages sont sélectionnés avec soin. La recette "Barbecue", son best-seller (Cheddar, Bacon, Beignet d’Oignon, Sauce Barbecue), et le "Campagne"  (Champignons Sauvages, Oignons Caramélisés, Gruyère Agé) jouent les cow-boys de la route. Le "Classique", composé de bœuf haché bien sûr, chaudement couvert d’un vrai cheddar, couché sur une laitue fraîche et une tomate "juteuse" (bémol, ce n’est pas la saison), accepte volontiers quelques larges tranches d’oignons garnies de pickles (cornichons), assaisonné d’une mayo-maison, le tout dans un bun de boulanger grillé, un tantinet étouffe chrétien. Pour les amateurs du genre, c’est un vrai burger copieux, servit, accompagné de vraies frites fines et rissolées. Avec €10,50 en poche, le menu (burger/frites) offre une franche distraction à l’américaine. Bouffer un burger c’est gagner à s’en mettre plein l’estomac, seule chose qui compte. A consommer toutefois avec modération.FG

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