Où il est démontré que M. Montebourg a dit, encore une fois, n'importe quoi.
Véritable argument de la critique d'Arnaud Montebourg envers Free mobile ces derniers temps, l'impact négatif sur l'emploi lié à l'émergence des opératerus Low Cost dans la téléphonie mobile vient à nouveau d'être réfuté par l'INSEE.
Le site de Challenges présente ainsi les résultats d'une étude menée par l'INSEE sur l'emploi dans les télécoms depuis 1998. On remarquera immédiatement sur la courbe de l'emploi non seulement que ce dernier est en progression depuis 2009 après une chute initiée en 2003 et le passage au nouveau cadre règlementaire, mais que l'arrivée de Free en 2012 est loin d'entrainer une baisse des emplois dans le secteur.
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De quoi contredire une nouvelle fois le ministre du redressement productif qui semblait pourtant disposer de ses propres chiffres, allant à l'encontre de ceux de l'ARCEP, mais aussi des opérateurs eux-mêmes. Certes, l'arrivée de l'opérateur a entrainé des licenciements, mais Arnaud Montebourg ne souhaite visiblement pas prendre en considération les emplois créés en contrepartie chez les autres opérateurs, dans un nombre suffisant pour stabiliser le secteur.
Les économistes avaient d'ailleurs bien anticipé ce phénomène, et prédit que l'arrivée du quatrième opérateur entrainerait des licenciements, suivis d'une vague d'embauche.
Jean Ludovic Silicani, président de l'ARCEP a commenté l'étude de l'INSEE : " Le périmètre mesuré n'est pas le même, tout dépend des emplois qu'on inclut ou non dans ce périmètre, comme celui des équipementiers ou celui des centres d'appels. En outre, l'INSEE effectue des mesures trimestrielles, dont les fluctuations sont plus nombreuses que celles qui sont constatées lors de nos mesures, qui sont annuelles. En tout cas, la tendance globale exprimée par l'INSEE reste la même que la nôtre : la situation de l'emploi dans les télécoms reste stable sur deux ans."