Almost Human // Saison 1. Episode 9. Unbound.
Almost Human est une série qui, sans être exceptionnelle, parvient malgré tout à nous offrir ce que l’on peut attendre de sa part d’un point de vue divertissement. Car de ce
point de vue là, cela reste plutôt réussi je trouve. « Unbound » est loin des premiers épisodes de la saison que je trouvais un peu trop plan-plan car maintenant que
l’on s’est attaché aux personnages le tout prend une forme beaucoup plus intéressante à mon goût. Les premiers épisodes de la série se sont concentrés sur quelque chose d’assez intelligent :
l’alchimie entre Dorian et Kennex. Du coup, maintenant que l’on a appris à apprécier ces deux là et à les trouver sympathiques ensemble, on a envie d’en voir encore plus. Et c’est pourquoi la
série commence aussi à développer un peu plus son univers en creusant les intrigues et la mythologie. Dommage qu’ils ne creusent pas autant que Fringe pouvait le faire par le
passé. La série a eu beau faire des choses à l’encontre de ce que le pilote nous laissait sous-entendre, finalement la saison reste suffisamment cohérente (malgré sa diffusion dans le désordre le
plus total).
Mais voilà, ce que j’aime bien également dans cet épisode c’est le fait que sans renouveler pour autant le genre, il apporte quelques pierres à l’édifice. J’aime bien le Dr Nigel Vaughan incarné
par le toujours très efficace et sympathique John Larroquette. Si ce dernier n’est pas aussi bon que John Noble dans Fringe, je ne pense pas que
l’on pusse faire de comparaison entre les deux. Surtout que l’apport que les deux font à leur série respective est très différent. Le Dr Vaughan est quelqu’un qui a voulu tenter d’être à la
hauteur de ce que l’on a pu lui demander mais il a complètement raté son objectif et avait alors perdu son contrat. Jusqu’à ce qu’il créé le XRN, un soldat encore plus vilain qui avait tué
énormément de civiles et policiers lors d’une seule démonstration. John Larroquette était tout de même très intéressant, notamment quand il s’agit de nous parler de choses plus
scientifique (la création de l’âme de l’androïde par exemple qui forme une partie du programme). Tout cela est comparé à l’ADN afin de ne pas trop confondre le spectateur qui pourrait être largué
(même si Almost Human n’est pas une série qui recherche la trop grande complexité il faut bien l’avouer).
Note : 6/10. En bref, un épisode très intéressant de Almost Human.