La “forte pression” sur l’exploitation de ce programme informatique d’évaluation, décrié par des lycéens et collégiens, rend difficile l’accès aux usagers.
Le programme Massar sera maintenu, a affirmé, mardi au Parlement, Rachid Belmokhtar, ministre de l’Education nationale et de la formation professionnelle. Plusieurs villes ont connu des sit-in, la semaine dernière, organisés par des collégiens et lycéens demandant la suspension de cette plateforme informatique permettant le suivi de l’évaluation des élèves. Et de préciser que ce programme “n’a pas impacté le système de notation comme il n’a aucun effet sur les résultats obtenus par les élèves”. Le ministre de tutelle a souligné que cette solution informatique concerne les établissements d’enseignement publics et privés.
Forte pression :
S’agissant des conditions d’utilisation du système Massar, Belmokhtar a noté une “forte pression” sur l’exploitation de ce programme. Résultats : Une saturation du débit du Centre national des données et une difficulté d’accès simultané par les usagers. Le ministre a indiqué que les services concernés ont pris une série de mesures pour optimiser l’exploitation du système et ont procédé ainsi au doublement du débit de connexion au niveau du centre des données, au renforcement du serveur central et au rajout d’autres postes informatiques. Pour l’heure, 90,69 millions de notes ont été intégrées dans le système Massar.