Le mythe de la Bête du Gévaudan n’a jamais cessé de fasciner.
Catherine Hermary-Vieille vient également de s’y intéresser dans son roman La Bête qui vient de paraître chez Albin Michel. Elle y mêle aisément imaginaire et réalité.
L’histoire est plutôt centrée sur les Chastel. Le père est en quelque sorte le guérisseur du village de La Besseyre-Sainte-Marie. Ses fils, Pierre et Antoine sont très différents, le premier travaille la terre et le second rêve d’espace et d’aventures.
Antoine arrive à réaliser ses envies et ira jusque sur les terres du dey d’Alger. Ce qui lui arrivera là-bas changera radicalement son caractère.
Lorsqu’il revient au village des années après, le sorcier n’arrive plus à protéger les environs du mal et on va trouver les premiers cadavres d’une très longue série à venir. Y a t’il un rapport entre les deux évènements ? Nous vous laisserons le découvrir par vous-même.
L’auteure nous livre ici un roman peu épais mais plus qu’efficace. Les paragraphes et les phrases courtes nous donnent l’impression d’avoir un scénario entre les mains, et le choix des descriptions succinctes, des personnages et des lieux, donnent de la fluidité au texte et suffisent à faire marcher notre imagination.
Un livre qui vous procurera des frissons à vous procurer rapidement.
La Bête de Catherine Hermary-Vieille, Editions Albin Michel, 160 pages, 15€.