L'ARTICLE
Comme des acteurs recherchant vainement la gloire, certains nuages de gaz interstellaires ne deviendront jamais des « stars ». Les astronomes ont sensiblement augmenté le nombre de nuages insaisissables connuspour exister près des régions de formation d'étoiles chaudes dans la Voie Lactée.
Les étoiles se forment lorsque des nuages de gaz énormes s’effondrent sous leur propre gravité et quand des atomes d'hydrogène commencent à se fondre en hélium. Mais sans la chaleur de cette fusion les nuages galactiques sont froids, rares et difficiles à trouver.
Cherchant un amas de gaz froid, une équipe dirigée par l'astrophysicien Michel Fich de l'Université de Waterloo au Canada et’ astrophysicien Gopika Sreenilayam observèrent l’endroit où se positionnent les particules de poussière. Parce que ces particules sont des milliers de fois plus grandes que les molécules de gaz, cette poussière mélangée dans les nuages est plus facile à voir. En utilisant les deux caméras infrarouges sur le télescope James Clerk Maxwell à Hawaii, l'équipe a trouvé 20 nuages de gaz denses dont les centres ont des températures de 8 à environ 20 kelvins. A ces températures, les nuages sont trop froids pour se condenser en étoiles. Les chercheurs ont publié ces résultats dans le Mars Astronomical Journal.
L'étude de ces nuages de gaz pourrait aider les astronomes à mieux comprendre ce qui empêche les nuages de s’effondrer. Les explications possibles sont les champs magnétiques et la turbulence dans les nuages
COMMENTAIRES
Nous sommes toujours en attente d’une preuve effective de la théorie standard de formation des étoiles par effondrement d’un nuage de gaz interstellaire. Cette preuve est essentielle puisqu’elle détermine l’ensemble du paradigme de l’astrophysique actuelle et notamment la cosmogénèse du big bang et l’expansion corrélative. Ces nuages interstellaires sont mis à la disposition des étoiles lors du big bang créateur et n’ont plus qu’à se condenser puis s’effondrer. Mais voilà, on n’a jamais pu découpler les étapes puisqu’il ne fut jamais observé que des embryons d’étoiles déjà formées ou comme dans l’article des nuages demeurés imperturbablement froids. Entre les deux : rien.
La raison de cette absence d’observation est très simple : elle ne sera jamais possible puisque les étoiles ne se forment pas par effondrement de leur nuage.
Dans l’astrogenèse alternative que nous avons développé, une étoile née du sein même de la substance de l’espace et produit elle-même sa matière constitutive en synthétisant en premier ses éléments les plus lourds. Cette théorie est l’exact contraire de l’astrogenèse standard en vogue et, comme à l’époque de Galilée, nous devons inverser totalement la perspective. Nous constaterons alors que nombre de phénomènes actuellement incompréhensibles trouveront une explication cohérente et rationnelle dans cet autre « point de vue» sur l’astrogenèse.