Un tribunal de Pékin a condamné Xu Zhiyong à quatre années d’emprisonnement dimanche 26 janvier pour avoir "rassemblé une foule dans le but de troubler l’ordre public dans un lieu public".
Roseann Rife, directrice des recherches sur l’Asie de l’Est à Amnesty International, a commenté: "C’est un verdict honteux, mais hélas prévisible. Les autorités chinoises ont une nouvelle fois opté pour le règne de la peur, et non du droit. Au mieux, l’injustice infligée à Xu Zhiyong au travers des poursuites est de l’hypocrisie pure et simple. En surface, ses appels à dénoncer la corruption coïncident avec la répression tant annoncée du président Xi Jinping contre ce fléau. Mais le message qu’adresse le tribunal aujourd’hui va beaucoup plus loin : dans la Chine de Xi Jinping, le Parti communiste conserve le monopole du processus politique et quiconque proteste sera sévèrement sanctionné. La persécution de ceux qui sont associés au Mouvement des nouveaux citoyens montre à quel point les dirigeants chinois ont peur des appels au changement. Les appels de Xu Zhiyong en faveur de la justice et de l’obligation de rendre des comptes sont tout à fait légitimes. C’est un prisonnier d’opinion, qui doit par conséquent être remis en liberté sans condition et sans délai."
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